– la sagesse grecque : la recherche du Bonheur et le savoir-être heureux ;
– la sagesse chrétienne : une manière de suivre la voie et la foi ;
– la sagesse moderne : l’humanisme avec Montaigne ;
– le siècle des Lumières : la foi en la raison ;
– la sagesse populaire : avoir du bon sens, être logique et en arriver à trouver du sens à sa vie.
Le Védisme
Le Bouddhisme commence en Inde avec les Arya : des blancs venus des pays celtiques qui arrivent en Inde avec une langue indo-européenne – le sanskrit – et qui vont écrire un livre en 1.000 ans (de 1.500 à 500 ans avant notre ère) : le Veda – Le Savoir.
Ce livre va constituer la base de la tradition indienne. Le Védisme part de deux Dieux souverains. Deux Dieux nomades confrontés à deux éléments : le mouvement et l’espace – Mitra et Varuna.
Pour faire plaisir aux Dieux, le Védisme va progressivement leur faire des offrandes : d’abord des gouttes d’eau, puis de la nourriture, et petit à petit, des sacrifices humains.
Face à ces extrêmes, deux personnages vont réagir au même moment – 5 ou 6e siècle avant notre ère suivant les différentes écoles. Bouddha et Mahavira, tous deux princes, vont apporter une réponse différente, sur les mêmes bases.
Le Jaïnisme
Le Jaïnisme, religion dont Mahavira est le grand prophète, prône l’importance de chaque parcelle de vie, si petite soit-elle. Mahavira va se rendre compte de l’importance de la non-violence – de l’esprit. Le respect de la vie sous toute ses formes est tel que certains Jaïnes vont jusqu’à porter un voile devant la bouche pour ne pas avaler d’insectes de de particules de vie, balayer le sol avant de marcher… Dans le Jaïnisme, il n’y aucune vérité ni certitude ; tout est relatif et nous sommes trop petits pour comprendre les choses immenses.
Le Bouddhisme
Bouddha, enfant de roi et de reine, va être isolé de toutes les misères du monde de par la volonté de son père. Quand on le marie à ses 16 ans et qu’il s’apprête à être père, il sort du palais et découvre de nouvelles choses : un malade, un cadavre… De retour au palais, Bouddha comprend qu’il y a des souffrances et va être obsédé par la cause de cette souffrance et la manière de l’éradiquer.
Après s’être enfui, il part comme ascète dans les forêts et commence à cheminer dans cette voie du spirituel, sans rien. Dans cette recherche, Bouddha va très loin et tombe malade. Il est squelettique et prêt à mourir quand il comprend que les ascèses extrêmes ne vont pas lui apporter la réponse à sa question.
Quand Bouddha arrive à Bodh Gaya, il se pose alors sous un arbre pour méditer et décide de ne pas s’arrêter tant qu’il n’aura pas trouver les réponses. C’est alors qu’il trouve certaines règles : un mode d’emploi à l’humanité.
Les enseignements de Bouddha
Ainsi, c’est là qu’il établit les quatre Nobles Vérités :
– la Vérité de la souffrance,
– il y a une raison à cette souffrance,
– on peut arrêter cette souffrance,
– la Vérité du Chemin : l’Octuple Sentier.
L’Octuple Sentier est une sorte de sagesse à travers les huit voies possibles : comment réussir à équilibrer la vie dans tous ses éléments du quotidien ?
– la Vision juste,
– la Pensée juste – l’Emotion parfaite,
– la Parole juste,
– l’Action juste,
– le Mode de vie juste – les Moyens d’existence parfaits,
– l’Effort juste,
– l’Attention juste,
– la Concentration juste.
Bouddha va également déterminer les trois Poisons, trois éléments facteurs de souffrance :
– l’Avidité,
– la Colère,
– l’Ignorance – l’Obscurantisme.
Le Dharma/Bouddhisme est une transmission directe depuis le Bouddha sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Et cela est comme cela grâce aux trois Joyaux :
– le Bouddha,
– le Dharma,
– la Sangha.
Le Bouddhisme d’aujourd’hui
Il existe aujourd’hui différentes formes de Bouddhisme car ce dernier part d’un seul personnage et va s’enrichir du cheminement de nombreux moines, qui, tout en gardant cette transmission directe, vont trouver les mots adaptés à chaque culture locale.
– Le Zen ; l’assise Shikantaza,
– Bouddhisme tibétain,
– Theravada,
– Mahayana,
…
On peut estimer le Bouddhisme comme étant la 4e religion au monde, avec près de 500 millions de bouddhistes.
Dans ce Bouddhisme aux formes multiples, quelques éléments – la Bienveillance, la Compassion et l’Equanimité – sont très importants. Ces Incommensurables, les trois Joyaux, les trois Poisons et les quatre Nobles Vérités composent la structure commune aux différents Bouddhismes.
Des éléments du Bouddhisme peuvent être reliés à nos Sagesses d’Occident. Un syncrétisme va s’installer petit à petit et de plus en plus de personnes vont se sentir à la fois catholique et bouddhiste.
Le Bouddhisme peut être vu comme une religion ou uniquement comme une philosophie, une méthode.
La Sagesse d’Occident et la Sagesse du Bouddha se rapprochent alors de plus en plus. Et s’il n’y a pas de croyances dans le Bouddhisme – le Bouddha n’est pas un Dieu mais un homme qui partage sa connaissance -, l’étude des textes du Bouddhisme pourrait peut-être nous faire cheminer vers un peu moins de souffrance. Pour le bien de tous les êtres.
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