– Nansa, fille aînée d’une famille nomade du Nord de la Mongolie, revient chez ses parents pour les vacances scolaires. Elle étudie en ville et doit rester sur place, alors même qu’elle n’a que six ans. Elle retrouve ainsi sa petite soeur et son petit frère qui n’ont pas encore l’âge d’aller à l’école.
Un jour qu’elle se promène elle trouve un chien dans une cave, qui semble abandonné. La fillette l’amène avec elle à la maison, mais son père ne veut pas le garder, craignant qu’il n’attire une meute de loups et de chiens errants. Alors que la famille déménage, il faut laisser le chien attaché à un piquet. La famille s’en va, oubliant derrière elle le petit frère, bébé de quelques mois. Heureusement pour lui le chien le protège des vautours. Le père de famille, revenant sur ses pas, assiste à la scène et reprend le chien avec lui.
Le film est inspiré d’un conte mongol « la caverne du chien jaune » de Gantuya Lahgva. Cet hymne à la vie simple, qui se situe à la lisière du documentaire et de la fiction, nous montre que le paradis n’est peut-être pas encore tout à fait perdu pour tout le monde. Beau, poétique et authentique sont les adjectifs qui nous viennent alors à l’esprit. Comme le dit la réalisatrice ce film nous incite « à voir la vie au delà de ses valeurs linéaires et matérielles ».