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Villeneuve. La pagode de «Las Pietas» toujours vivante

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La fête du «Vu Lan» est destinée à honorer les ancêtres disparus./Photo DDM, F.P.
La fête du «Vu Lan» est destinée à honorer les ancêtres disparus./Photo DDM, F.P.
Le respect de ses ancêtres, leur célébration, le rêve pour eux d’une vie meilleure : cet état des choses est commun à de nombreuses religions ou philosophie. «La Toussaint existe chez les catholiques et chez les bouddhistes, cette cérémonie se nomme la fête du «vu Lan», la fête du pardon des trépassés dans la tradition Vietnamienne» explique André, Bordelais venu à Villeneuve pour cette fête juste «avant de repartir à Bordeaux afin de participer dimanche à une nouvelle cérémonie. Je viens en fait ici trois fois par an pour les trois fêtes principales de la philosophie bouddhiste ; la fête du Têt, celle célébrant la naissance du Bouddha, et le «Fu Lan», cette fête dédiée aux ancêtres et aux fantômes errants». Et pour André comme pour beaucoup d’autres, cette fête est aussi une fête des mères pour les Vietnamiens, «car dans notre société, la mère est l’élément central. Et les enfants, en honorant leurs ancêtres, honorent ainsi leur mère, et se replacent dans toute la chaîne de la vie et des réincarnations». La cérémonie cette année est célébrée par le Vénérable Quang Viên, un jeune bonze venu de Lyon. «J’ai commencé ma formation très jeune, au Vietnam et je suis arrivé en France à l’âge de 26 ans. Cette formation que j’ai commencée il y a déjà longtemps, je la poursuis en fait tous les jours. C’est chaque jour que nous apprenons quelque chose de nouveau, c’est chaque jour que nous suivons notre chemin, et c’est chaque jour que nous œuvrons, à travers nos actes à faire du monde qui nous entoure un monde meilleur». Pour André, comme pour le vénérable ou les personnes présentent lors du «Vu Lan», le Bouddhisme et sa symbolique se vivent tous jours, «chacun pratique selon ses moyens avec toujours cette notion de s’ouvrir aux autres».


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