En novembre 2010, le Dalaï-lama avait salué la libération de la Birmane Aung San Suu Kyi. La première rencontre des deux prix Nobel à Londres a eu lieu le 19 juin 2012. Placée sous le symbole de la paix, celle-ci est un signe encourageant dans un monde où la démocratie cherche encore à s’imposer face à la répression et au totalitarisme.
Les deux Prix Nobel de la Paix se sont retrouvés à Londres, ville que la Birmane avait quittée il y a 24 ans, y laissant son mari et leurs deux enfants. Le Dalaï-lama s’est rendu dans la capitale britannique pour y donner des conférences sur la paix et la démocratie, un sujet qui tient tout particulièrement à cœur d’Aung San Suu Kyi, dont la présence à Londres est pour elle une étape parmi les multiples arrêts de son voyage européen, qu’elle a placé sous le signe du remerciement de ceux qui l’ont soutenue dans son combat.
Le Dalaï-lama a déclaré à Aung San Suu Kyi qu’il lui vouait une véritable admiration et qu’il était ravi d’enfin pouvoir faire sa connaissance. Des mots simples qui font référence à des années de souffrance et de lutte pour la Birmane. A l’issue d’une conversation d’une demi-heure, le Dalaï-lama a souhaité à Aung San Suu Kyi de réussir tout ce qu’elle comptait entreprendre et lui a assuré de la joie qui serait la sienne s’ils venaient à se rencontrer une nouvelle fois. Il lui a également confié qu’au vu du dévouement de son père défunt, il était convaincu de l’importance qu’elle avait elle aussi pour l’Humanité.
A l’annonce de la libération de la Birmane Aung San Suu Kyi, en novembre 2010, le Dalaï-lama avait exprimé sa satisfaction et salué ce geste de la part des forces militaires birmanes.
La rencontre de ces deux personnes remarquables a été ressentie par les observateurs de la planète comme un message d’espoir et de paix pour le monde.
– Source : www.jolpress.com