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Longchamp : des bougies pour Bouddha

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Yannick Georgel est la présidente de l’association à l’origine de la création du centre. Photo I. G.
Yannick Georgel est la présidente de l’association à l’origine de la création du centre. Photo I. G.



En juin 2012, le premier centre tibétain de Côte-d’Or était inauguré dans une ancienne ferme de Longchamp (canton de Genlis). Il aura très vite su trouver son public.

Un temple tibétain au cœur du canton genlissien. Si l’idée a pu faire sourire les habitants, l’établissement est rapidement entré dans les mœurs depuis son inauguration, en juin 2012.

Ce mardi matin, l’ambiance était, comme à son habitude, très calme au numéro 26 de la rue de la Forêt à Longchamp. Sur place, la présidente de l’association à l’origine de la création du centre, Yannick Georgel, et Sylvie, qui fréquente parfois le lieu.

Le lama attaché à Dijon

Yannick Georgel fait partie de ces adeptes du bouddhisme prêt à parcourir 350 km pour effectuer une retraite. Depuis un an, c’est fini. L’habitante de Quetigny n’a qu’une vingtaine de kilomètres à faire pour pouvoir se rendre dans son nouveau havre de paix. « Nous cherchions un endroit silencieux mais pas pour autant coupé du monde. Le lama vit sur Dijon depuis longtemps. Une fois sa retraite terminée, il n’avait pas d’instructions particulières. Il avait très envie d’ouvrir un centre près de Dijon, où il s’était vraiment senti adopté. On a donc été plusieurs à le suivre et à essayer de mettre cela en place. Nous avons eu de la chance, un donateur a fait don de l’équivalent du prix de la maison », ajoute-t-elle. Et c’est finalement dans une ancienne ferme que s’installe le centre tibétain nommé Karma Dejung Ling. Tout est là : le silence, l’espace pour installer le temple et les fidèles qui sont rapidement venus pousser la porte de l’établissement. La maison a même été meublée grâce à la générosité des personnes fréquentant le centre.

Au côté de la présidente, Sylvie, venue s’occuper du centre. « On essaye de s’arranger pour qu’il y ait toujours quelqu’un. En temps normal, le lama est présent deux jours par semaine, de 10 à 19 heures », précise Yannick Georgel.

Pour Sylvie, le centre est une aubaine dans la conjoncture actuelle. « Les gens ont besoin de retrait avec le stress qui les environne. Je viens de temps en temps, j’ai déjà fait plusieurs retraites ».


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