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Une sacrée randonnée à VTT

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Des plaines agricoles de Picardie à celle d'Hampi (Inde), Eddy Malnar a quelques millions de coups de pédale devant lui.
Des plaines agricoles de Picardie à celle d’Hampi (Inde), Eddy Malnar a quelques millions de coups de pédale devant lui.

Eddy Malnar, 25 ans, éducateur dans un institut médico-éducatif à Beauvais, a décidé de prendre un congé sans solde d’un an pour réaliser son rêve : partir à l’aventure et rallier l’Inde en passant par l’Espagne, l’Italie et la Grèce. « Je partirai le 24 juin d’Abbeville et je vais longer toutes les côtes françaises jusqu’à l’Espagne, où je rejoindrai des amis. »

De là, le jeune homme prendra le train jusqu’à Auch (Gers) où il retrouvera d’autres connaissances, avant de descendre jusqu’aux bords de la Méditerrannée qu’il suivra jusqu’au sud de l’Italie. « J’espère ensuite traverser l’Adriatique en bateau jusqu’à la Grèce, avant de prendre l’avion jusqu’en Inde. »

Un budget de 7 000 €

Là-bas, il compte rester un moment : « J’arriverai à Delhi et je compte visiter quelques villes du nord-est du pays. Je prendrai ensuite la direction du sud, jusqu’à Hampi, où je m’attellerai à travailler en faveur des populations et des enfants. Je suis très intéressé par le bouddhisme et je veux approfondir mes connaissances sur le terrain ».

Un périple dont il n’a établi que le parcours, sans se fixer de date ni d’étape. « Je ne vais pas chercher à faire des trajets de 100 km par jour. Mon but est d’avancer au feeling, au hasard des rencontres. Je sais où je veux passer, je sais où je veux aller, on verra sur place chez qui cela me mène. Si je n’avance que de 5 kilomètres une journée, ce n’est pas grave tant que les rencontres sont enrichissantes. »

Des rencontres qu’il compte bien faire avec l’aide de sa guitare, qui prendra place sur le porte-bagages de son VTT. « La musique facilite les rapports humains. Ça m’aidera sûrement pour trouver des endroits où être hébergé, où me restaurer, contre du travail fait chez l’habitant. »

Un périple auquel il a consacré 7 000 €, s’achetant du matériel de trekking, une tente et un duvet ultra légers, un sac à dos et une trousse de secours, et un téléphone portable. « Je prends juste ça en cas de problème car je veux profiter de mon voyage pour me sevrer des écrans, de l’ordinateur, de la télévision… » Un pays où il restera jusqu’à la fin du mois d’avril 2014, date de son retour prévu à Sailly-Saillisel (Somme) où il habite et à l’IME de Beauvais, où il travaille.


Source : www.courrier-picard.fr




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