Chimères et gargouilles représentent des animaux fantastiques et effrayants, dont les images ou les sculptures personnifient des créatures qui dévorent sans arrêt la négativité. Elles sont utilisées abondamment dans le pourtour du grand temple de Angkor Vat où elles sont des vigilances actives aux pieds des escaliers.
En architecture, les gargouilles (Étymologie, la gorge ou l’œsophage, du latin, gurgulio, gulia et autres mots similaires dérivant de la racine gar-, par allusion au fait qu’elles dévorent sans arrêt) sculptées sur les bouches d’évacuations des eaux de pluie des toitures, elles symbolisent aussi la fonction de l’eau qui lave et purifie (art roman puis gothique). De figures grotesques, elles sont utilisées pour éloigner de l’édifice les esprits malfaisants en suscitant la terreur.
Le Mal représentant le « pire ennemi » à vaincre dans toutes les religions, il fallait un moyen d’éloigner celui-ci des Maisons de Dieu. Les gargouilles sont disposées intentionnellement sur un édifice pour que fuient tous les esprits malins ou dévastateurs (comme ceux personnifiés par les pestes et autres épidémies). Dans toutes les religions, elles signifient que la protection divine est bien active et vigilante sur ce bâtiment.
En architecture bouddhiste, elles sont utilisées aussi pour personnifier les esprits concasseurs de négativités qui dévorent sans arrêt les cinq poisons.
Des légendes racontes que les gargouilles hurlent à l’approche du Mal, qu’il soit personnifier par des sorciers, des magiciens ou des démons qui ont pris forme humaine ou qu’ils soient bien présent dans les plans du rêve invisible et non matérialisé par un corps. Dans l’ancienne Rome, c’était l’usage des oies qui hurlaient pour dire qu’un ennemi approche. En Feng shui, ils conseillent de poser à des endroits stratégiques d’une maison, des grenouilles, des tortues, des chiens gueules ouvertes dont les crocs acérés dévorent aussi la malfaisance.
Quelque soit l’origine des croyances religieuses, l’ignorance est en partage et l’orgueil est le fait de la race humaine, c’est pourquoi ceux qui construisirent les grands édifices à la gloire de leur divinité adorée ne s’attribuent pas en nom propre pas leur chef d’œuvre : ils restent volontairement anonymes ou bien ils ne gravent qu’un symbole qui désignent « la loge » qui les initia.
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