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Le monastère de Gandantegchinlin — le cœur du bouddhisme en Mongolie

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Entre le XVIe et le XXesiècle, les Mongols, convertis au bouddhisme tibétain, ont fondé quelque deux mille temples et monastères qui ont transformé le paysage et créé une nouvelle géographie sacrée souvent superposée à la géographie de l’époque prébouddhique.Toutefois, les Mongols n’ont pas adopté en bloc la vision tibétaine du monde en faisant table rase de leurs représentations anciennes. D’autre part, les influences de la cosmologie chinoise, déjà présente dans les steppes avant notre ère et qui imprègne la vie matérielle et spirituelle des Mongols depuis le XIIIe siècle, se font d’autant plus ressentir dans l’architecture que les charpentiers travaillant en Mongolie sont souvent des Chinois. — Isabelle Charleux, Orientation des monastères mongols

Trois grands monastères en Mongolie

  • Le monastère de Gandantegchinlin–le cœur du bouddhisme en Mongolie (sur cet article)
temple Avalokiteshvara de Gandantegchinlin
temple Avalokiteshvara de Gandantegchinlin

Le monastère de Gandantegchinlin–le cœur du bouddhisme en Mongolie

En Mongolie, le plus grand monastère bouddhique s’appelle Gandantegchinlin khiid, « la Grande place de la Joie complète », connu comme le cœur du bouddhisme tibétain dans le pays.

Construit en 1809 à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, le monastère de Gandantegchinlin devient dès 1838 le principal centre d’enseignement bouddhique en Mongolie où on fait des études de la médecine, de l’astrologie et sur tout des classiques du bouddhisme tibétain. Son fondateur, le Ve Javzandamba, est alors plus haut lama dans la hiérarchie du clergé mongol. A l’époque de la composition du pouvoir politique et le pouvoir religieux au 19em siècle, le monastère sert de la résidence de leader de l’école Gelugpa en Mongolie. Fermé en 1938 pendant la répression de religion par les communistes mongoliens, il rouvre rapidement en 1944 et est autorisé à continuer à fonctionner comme monastère bouddhique, en effectif réduit. C’est le seule monastère fonctionnant à l’époque communiste.

Restauré à partir des années 1990, les architectures de Gandantegchinlin sont de style tibétain, renfermant plusieurs temples somptueux dont les plus connus consistent du temple Gandan pour des grands services, du temple Avalokiteshvara où se trouve la statue de Megjid-Janraiseg et du temple Vajrapani pour des services quotidiens.

La statue de Megjid-Janraiseg (le bodhisattva Avalokiteshvara) de 26,5 mètres de haut (82 pieds). Ornée d’or et de près de 2 286 pierres précieuses, la statue est reconnu comme le trésor d’État et le symbole du monastère. C’est d’une réplique de la statue de l’empereur Bogdo khan détuit en 1937

Malgré une ouverture touristique depuis longtemps, l’atmosphère religieux d’ici est bien protégé. Vert 150 moins résidant actuellement dans le monastère se consacrent quotidiennement aux chants et cérémonies traditionnels.

plus de photo de Gandantegchinlin sur panoramio.com

Source :

lonley planet.fr


wikipedia

emscat

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