Après les Bouddhas de Bamiyan, chefs d’œuvre de l’art gréco-bouddhique dit du Gandâra, dynamités par les talibans en 2001, un autre site archéologique majeur est menacé en Afghanistan, celui de Mes Aynak. Il devrait disparaître d’ici la fin de l’année pour permettre l’exploitation du cuivre.
Souvenez-vous : quelques mois à peine avant les attentats du 11 septembre 2001 et le déclenchement de la guerre contre le terrorisme, le monde entier s’était ému de la destruction par les talibans, alors au pouvoir en Afghanistan, des trois monumentaux bouddhas de Bamiyan. Ces vestiges impressionnants des temps pré-islamiques, témoins d’une civilisation née de la rencontre entre l’Inde bouddhiste et les descendants d’Alexandre le Grand, avaient le grand désavantage d’apparaître comme des « idoles » aux yeux des intégristes. Ceux-ci décidèrent donc de les dynamiter. Beaucoup y ont vu la marque de l’obscurantisme des « étudiants en religion », une raison spectaculaire de plus pour haïr leur vision du monde.
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