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La Savoie s’éveille au bouddhisme depuis 32 ans

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22/05/2012

En Savoie, cela fait plus de trente ans qu’un petit groupe de pratiquants du Dharma (l’enseignement de Bouddha) a pris possession de l’ancienne chartreuse de Saint-Hugon pour en faire un havre de méditation et de retraite.

Le temple, à structure bois avec de grandes baies vitrées, a été édifié à la suite de la venue à Arvillard du dalaï lama en 1997. Le “stûpa” cache un moulin à prière, cylindre de cuivre rempli de mantras. Une cloche tinte lorsqu’on le fait tourner.
Le temple, à structure bois avec de grandes baies vitrées, a été édifié à la suite de la venue à Arvillard du dalaï lama en 1997. Le “stûpa” cache un moulin à prière, cylindre de cuivre rempli de mantras. Une cloche tinte lorsqu’on le fait tourner.

Des ruines du monastère, ils acquièrent en 1979 l’hôtellerie datant du XVII e siècle et ses dépendances, ainsi que 50 hectares de sapins qu’ils offrent à Kalu Rinpoché (1904-1989) grand maître de la tradition tibétaine.

Jardin zen et stûpa… un petit coin de Tibet

L’introducteur de Bouddha en occident confie à son plus ancien disciple occidental Denys Rinpoché le soin de fonder la communauté Rimay en 1980 ; l’institut Karma Ling devient alors un lieu d’études et de pratique des enseignements du Bouddha.

Au fil des ans, l’ancien monastère de Saint-Hugon va prendre des airs de temple tibétain avec ses salles repeintes de couleurs vives, son jardin zen et son stûpa blanc et or, dressé au centre de son parc. Ce monument sacré cache un moulin à prières, un cylindre de cuivre rempli de mantras que l’on peut faire tourner. Des drapeaux aux couleurs des cinq éléments (eau, feu, air, terre, espace) propagent ça et là, grâce au vent, l’énergie positive des prières peintes dessus. Trois bâtiments de cellules et une vingtaine de chalets ont été bâtis pour les hébergements. Un second temple, lieu de rencontres et de prières, sera édifié à la suite de la venue du dalaï lama en 1997. Cette congrégation bouddhiste accueille près de 10 000 personnes par an et sert 50 000 repas végétariens de culture bio ou locale. “Des personnes de tous âges et de tous horizons sociaux-professionnels”, précise lama Lhundroup, dans sa robe carmin. Ils viennent pour une simple visite, participer à des colloques, découvrir la pratique de la méditation ou l’écosite pédagogique, s’initier au yoga, séjourner dans l’un des petits chalets dispersés dans les sapins pour une retraite de quelques jours, quelques semaines ou plusieurs mois…

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