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Film — De silence et d’Amour

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De Silence et d’Amour

un film de Michael Whyte


Sortie cinéma le 29 décembre 2010

Royaume Uni 2009 – 105 min – Couleurs – VO anglaise sous-titrée français

Après dix ans de correspondance, Michael Whyte a reçu l’autorisation sans précédent d’entrer au monastère de la Très Sainte Trinité, à Notting Hill – Londres. Le monastère, fondé en 1878, est le foyer de l’Ordre des Carmélites. Les religieuses mènent une vie de cloître consacrée à la prière et à la contemplation, quittant rarement le monastère sauf pour consulter un médecin ou un dentiste. Le silence est maintenu pendant toute la journée à l’exception de deux temps de loisir.


De Silence et d’Amour donne un aperçu unique de ce monde clos où le matérialisme du monde moderne est rejeté, elles n’ont pas de télévision, de radio ou de journaux. Le film retrace un an de la vie du monastère avec les rythmes quotidiens de l’office religieux et du travail. Centré sur la Semaine Sainte, il retrace une année où une novice est ordonnée nonne et où l’une des religieuses meurt. Bien que principalement un film d’observation, plusieurs entretiens offrent un éclairage sur leur vie, leur foi, leurs moments de doute et leur croyance en la puissance de la prière au coeur de la communauté.



INTERVIEW DU REALISATEUR


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Quand avez-vous contacté pour la première fois l’Ordre et pourquoi avez-vous eu envie de les filmer ?


Je crois que c’était à peu près vers la fin des années 1990, j’ai mis un petit mot dans la boîte aux lettres du monastère me présentant et leur demandant si elles seraient intéressées par un film sur leur vie dans le monastère.
Je ne savais rien de leur vie et n’était même pas sûr que le monastère fonctionnait toujours étant donné qu’à chaque fois que je passais par là, le lieu semblait vide. Les grandes portes étaient généralement fermées, ou si elles étaient ouvertes vous aviez un aperçu de la cour, mais il n’a jamais semblé y avoir le moindre signe d’activité.


Quand nous sommes arrivés sur cette place, j’ai d’abord remarqué la présence d’un collège, une école de filles, une école primaire, un centre de soutien pour enfants et une église, tous catholiques. Et il y avait aussi ce bâtiment presque caché dans un coin de la place, avec l’inscription « Couvent des Carmélites » sur l’arche de la porte. Étant donné que ces portes semblaient être fermées la plupart du temps, et que l’idée d’un monastère au coeur de Londres me semblait très éloigné de la vie monastique, j’ai supposé qu’il avait été actif, mais que les religieuses / moines avait déménagé depuis longtemps du fait de l’expansion de la ville sur ce qui avait dû être agricole lorsque le monastère a été construit, en laissant le bâtiment vide jusqu’à ce que les propriétaires décident quoi en faire. Cette idée a été vite balayée, car lors de mes séances de travail à la maison, je pouvais entendre la cloche de l’abbaye résonner, appelant les habitants à la prière. Ce fut un merveilleux son légèrement romantique transporté par le vent, traversant la place et qui apportait un rythme différent à chaque moment de la journée. Alors, un jour, tout en rêvant à diverses options et projets, je me suis dit qu’il serait plus intéressant de faire un film sur le monastère, d’où la lettre de demande.


Quelques semaines plus tard, la réponse est arrivée en précisant que bien que c’était une idée intéressante, ce n’était pas le bon moment. Pas de refus catégorique. Neuf mois environ plus tard, j’ai écrit à nouveau en demandant si elles pouvaient reconsidérer ma demande et à nouveau un refus poli, mais pas un rejet. Pendant ce temps, je continuais à travailler sur des fictions de télévision. Cela dura jusqu’en Novembre 2007, lorsque j’ai reçu un appel téléphonique de la Prieure, soeur Marie de Saint Philippe, me posant des questions sur mes intentions pour le film. Au début, je pensais que c’était un de mes amis qui me faisait une blague, mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas le cas. Je ne pouvais en tout cas pas dire grand chose sur le film car je ne savais rien de leur vie. Soeur Mary m’a donc invité à la rencontrer et une date a été fixée.


silence3.jpgMa première rencontre a eu lieu en Janvier 2008. Je fus introduit dans le parloir, une petite salle dans la loge rattachée au monastère. Le parloir est une simple pièce avec deux chaises et une fenêtre obturée sur un des murs. A l’heure convenue, la fenêtre obturée s’ouvrit et une grille fut déployée. Assises derrière la grille, trois religieuses : soeur Marie de Saint Philippe, la Prieure, soeur Patricia Marie de Jésus-Christ, la sous Prieure et Soeur Marie de Saint Joseph, la Première Conseillère. Toutes trois m’ont longuement interrogé sur moi-même, mes intentions et comment je procéderais pour faire le film si j’en avais la permission. Environ une demi-heure plus tard, elles me disent qu’elles reviendront vers moi et la grille et les volets se ferment. Quelques semaines plus tard j’ai reçu une invitation à visiter le monastère et une semaine après la première visite en Février, j’ai commencé à faire le film.


En dehors de ma curiosité naturelle de cinéaste, j’étais très intrigué par le fait qu’il y avait là un ordre monastique fermé dans le coeur de Londres, qu’elles n’avaient jamais quitté le monastère, n’étaient jamais allé au cinéma, à des expositions, au théâtre ou à l’une des myriades de choses que Londres a à offrir, qu’elles n’écoutent pas la radio ni ne regardent la télévision. J’ai toujours été impressionné par les gens qui peuvent prendre un engagement, donc je voulais savoir ce qui pousse ces gens à se donner entièrement à ce mode de vie, à se consacrer à la prière et la contemplation avec la rigueur et la discipline de la vie monastique.


Combien de fois êtes-vous allé dans le monastère et comment vous êtes-vous adapté à son rythme de vie?


Cela a beaucoup varié au cours de l’année. J’allais au monastère, parfois une fois par semaine, parfois deux ou trois fois, et parfois pas du tout pendant 15 jours, cela dépendait du calendrier et des exigences de leur dévouement. Par exemple, pendant la Semaine Sainte j’y étais tous les jours et souvent jusque très tard dans la soirée alors que d’autres fois je pouvais y être une fois par quinzaine. Cela dépendait de ce qui se passait au cours de l’année. Quand j’y allais, je passais habituellement à la chapelle, juste avant les Laudes vers 6h45.

Puis, après les Laudes, j’étais pris en charge par la Prieure qui me laissait ensuite dans le monastère vers 7h20 où je restais jusqu’à la fin de la journée, partant après les Complies vers 20h. J’ai essayé de passer ma journée comme elles le faisaient, même si je ne filmais pas avant l’après midi, j’y passais tout de même la journée entière.


Au début, il était difficile de s’adapter au rythme de la journée et c’est après quelques jours passés dans le monastère que j’ai éprouvé un sentiment de panique quant à ce que j’allais faire ou comment j’allais faire le film parce qu’il semblait que rien ne se passait, sauf la répétition de la prière, mais peu à peu je me suis habitué au rythme et j’ai commencé à me réjouir de mon temps passé là-bas. Naturellement je n’ai pas pris de téléphone portable, radio de poche ou toutes autres distractions telles que les livres et j’ai essayé de vivre comme les nonnes chaque fois que j’étais dans le monastère. Elles m’ont donné ma propre petite cellule où je mangeais et où j’allais si j’avais besoin de rassembler mes idées ou simplement mettre en place l’équipement, etc


Les soeurs ne semblent pas être perturbées par votre présence et semblent être très ouvertes à vous, combien de temps vous a-t-il fallu pour construire cette confiance et y en avait-il qui ne voulaient pas être filmées?


Les premiers jours ont été un peu difficiles, comme toujours avec quelqu’un qui est filmé dans un documentaire. J’ai commencé par filmer des choses simples telles que les couloirs pour qu’elles puissent s’habituer à ma présence dans un environnement convivial. Même ça ce n’était pas simple; j’observais et notais l’un des principaux passages que les soeurs utilisaient dans leurs allées et venues et je configurais la caméra. Au début, les soeurs empruntaient un itinéraire plus long au lieu de passer devant moi mais par la suite, soit elles se sont habituées à l’idée, soit elles ont eu pitié de moi debout seul dans l’un des corridors, mais elles ont commencé à repasser par leur chemin habituel. Je ne voulais pas les brusquer et commencer par la prière ou me retrouver trop proche d’elles. C’était un processus graduel pour se rapprocher petit à petit. J’allais toujours les rejoindre aux périodes de loisirs sans la caméra et assis au milieu d’elles je répondais à toutes leurs questions.


silence5.jpgJe suis sûr que certaines n’étaient pas d’accord avec le fait d’être filmées ou certainement avaient des doutes, mais étant donné que la décision de me laisser filmer avait été prise démocratiquement elles ont accepté. Mis à part une timidité naturelle ou un peu de réticence je n’ai jamais rencontré aucune hostilité à ma présence, il y avait une méfiance parfois, mais qui a disparu au fil du temps.


Y a-t-il une citation en particulier ou une philosophie pendant le tournage qui vous est resté ?


On ne peut être qu’impressionné par les soeurs, même si on ne croit pas en Dieu. Elles ont choisi par leur foi de vivre une vie de don, une vie totalement désintéressée. Ne demandant rien au monde, mais en raison de leur croyance en la puissance de la prière, elles donnent tout ce qu’elles ont au monde. Avec cet amour du monde vient la discipline et la dévotion à se débarrasser de ses propres besoins et de se réconcilier avec le noyau de leur être, ce qui, comme on dit, est la chose la plus difficile à faire. La plupart d’entre nous ne seront pas à même de commencer à faire face à ce moi intérieur et trop facilement s’ouvriront aux nombreuses distractions et au confort que le monde moderne offre pour éviter tout examen de soi-même. Pour citer une phrase: «une vie non examinée n’est pas une vie digne d’être vécue. » Je pense aussi qu’il est courageux de continuer quand surgissent ces moments de doute – ce que Saint Jean de la Croix appelait « la nuit obscure de l’âme » – donc de continuer dans la croyance qu’il existe un Dieu à l’écoute, mais cela exige de s’exposer plus profondément et douloureusement à un examen de soi-même pour y parvenir et ne pas céder à l’option la plus facile de faire semblant que le doute n’existe pas et de se cacher derrière la routine rassurante de la vie quotidienne, que le courage et l’engagement est quelque chose à quoi nous devrions essayer d’aspirer quelles que soient nos croyances.

Au fil du temps, les soeurs m’ont apporté beaucoup de choses, auxquelles je ne peux qu’aspirer pour la plupart, leur bonté essentielle, leur amour et leur générosité, leur discipline et l’humour qui va avec cette discipline, leur simple amour de la vie dans toutes ses manifestations, ce don d’elles-mêmes sans rien demander en retour, l’amour dans le coeur de la communauté qui prie pour un monde meilleur. Si je devais résumer alors peut-être, je citerai Soeur Marie Saint-Joseph qui reprend le philosophe Paul Landsberg, «Avec ma main dans la main de votre bonté je me suis promené dans ma vie, la force douce de votre bénédiction a rempli ma coupe. » Je voudrais penser que je pourrai partager ce sentiment ou cette émotion avec mes amis et ma famille, le moment venu.


Les soeurs ont-elles vu le film et si oui, qu’en ont-elles pensé?


Oui, elles ont vu le film et elles semblaient en être très contentes. Elles n’ont pas de téléviseur ou tout autre moyen de projection donc je leur ai prêté une télévision et un lecteur DVD, je leur ai montré comment l’utiliser puis je les ai laissées. J’espérais à moitié pouvoir voir le film avec elles, mais je pense qu’elles ont préféré le regarder seules et pouvoir discuter de leurs impressions sans être inhibées par ma présence. Naturellement, j’étais inquiet de leur réaction parce que je voulais qu’elles ressentent le fait que c’était une représentation exacte de leur vie. La réaction fut très positive et je pense que le film reflète leur vie à l’intérieur du monastère.


MICHAEL WHYTE

Réalisateur


Michael Whyte est réalisateur pour le cinéma et la télévision, son travail couvre le documentaire et la fiction.

En plus de ses activités de réalisation, il a écrit plusieurs scénarios, notamment « Catherine », lauréat de deux prix internationaux. Son CV se distingue par sa diversité et sa qualité. En dehors de la production et de la réalisation d’une partie des documentaires les plus novateurs à la télévision, il a travaillé avec les meilleurs écrivains dans leur domaine, tels que Kazuo Ishiguro, Stephen Poliakoff, John Byrne, Deborah Moggach, Shelagh Delaney, Peter Flanney et Lynda La Plante.


Ses récompenses incluent le Prix Italia et le prix des membres de la Guilde pour « Creggan », la médaille d’or au Festival International du Film de Chicago pour « A Profile of Arthur J. Mason », le Prix spécial du Jury au Festival du Film de San Francisco et le Prix Europa pour «Catherine» , une nomination au Bafta et le prix de la Société Royal Télévision pour « Blind Justice », les prix au Festival d’Ombrie du Meilleur Film, Meilleur Acteur, Meilleure musique pour «The Railway Station Man ». Il a réalisé les célèbres six épisodes de «Your Cheatin’ Heart» de John Byrne, qui ont été projetés au Festival d’Edimbourg lors d’une journée évènement.


Il enseigne et a travaillé dans un certain nombre d’écoles de cinéma, y compris le London College of Printing, le Royal College of Art, la London Film School et la National Film and Television School.


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JANINE MARMOT

Productrice


Les films produits par Janine Marmot ont remporté des prix lors de festivals à travers le monde dont un BAFTA et un BIFA pour le meilleur long métrage documentaire anglais pour « Bodysong ».


Elle enseigne pour des étudiants de maîtrise à la London Film School et d’autres universités et a été directeur du cinéma au Skillset de 2007 à Mars 2009, ayant un rôle clé dans le développement de stratégies de formation pour l’industrie britannique du film et responsable d’un budget annuel de 7 millions de £.

Elle a produit des documentaires et des films pour la télévision en travaillant avec des réalisateurs tels que les Frères Quay, Michael Whyte, Nichola Bruce, Chantal Akerman, Tom Shankland, Jim Gillespie, Marc Karlin et Christopher Petit. Elle a également produit les films de Simon Pummell. En 2006, elle a organisé un atelier avec le réalisateur primé de la Palme d’Or Abbas Kiarostami en association avec Channel Four.


BREF HISTORIQUE DES CARMELITES


La spiritualité du Carmel est profondément contemplative, née dans la tradition ermite et nourrie par les deux célèbres mystiques espagnols, sainte Thérèse de Jésus et saint Jean de la Croix. Elle est enracinée dans la Parole de Dieu, après avoir connu ses débuts dans la terre de la Bible. La première règle nous apprend: «Dans tout ce que vous faites, ayez la parole du Seigneur pour accompagnement». Les figures bibliques de Marie et Elie sont notre première inspiration. Le message prophétique d’Élie nous encourage à proclamer à notre époque: «Il est vivant! Le Seigneur Dieu en présence duquel je me tiens «, et Marie nous apprend à nous rendre totalement disponible à Dieu.


La tradition du Carmel prend son origine dans l’ordre donné à une communauté d’ermites du mont Carmel, en Israël. C’était sur le mont Carmel que le prophète Elie a fait sa maison et a contesté avec succès les prophètes de Baal pour déterminer qui était l’authentique divinité.

L’ordre a été fondé sur le mont Carmel au 12ème siècle par Berthold, qui mourut dans un lieu inconnu après 1185. Il était pèlerin ou croisé. L’ordre a été fondé sur le site désigné comme étant l’emplacement de la grotte d’Elie.


silence4.jpgA partir de 1400, sous la direction des Frères Carmes, des femmes pieuses qui cherchaient une spiritualité plus profonde, ont voulu adapter l’esprit des Carmes à leur condition de femmes et le premier monastère du Carmel pour nonnes a été fondé à Florence en 1452. Il s’agissait d’une communauté cloîtrée, (fermée) – entièrement dédiée à la méditation, la prière, le travail et la pénitence. Ces communautés se propagèrent rapidement à travers la France et l’Espagne.


En 1562, une soeur Carmélite, Thérèse de Jésus craignant que la tradition du Carmel perde le contact avec ses humbles débuts et la nécessité de la prière, la pauvreté et l’obéissance, a commencé à réformer les monastères. Cela a lancé le mouvement séparatiste connu sous le nom Carmes Déchaux. Thérèse et son ami le moine Jean de la Croix, ont fait face à l’opposition sévère à leurs réformes. Malgré cette opposition, leurs réformes ont finalement été prises en charge et plus tard la nonne et le moine furent canonisés sous les appellations de sainte Thérèse d’Avila et de saint Jean de la Croix.


Le monastère des Carmélites de la Très Sainte Trinité


Le monastère des Carmélites de la Très Sainte Trinité, situé sur la place St Charles à Londres a été fondé le 29 Septembre 1878. Le premier Carmel français à Paris, célèbre pour avoir été fondé directement depuis l’Espagne en 1604, a envoyé sept de leurs soeurs, deux anglaises et cinq françaises, pour établir ce nouveau centre de la prière contemplative à Londres. Il était prévu, dans l’esprit ardent de sainte Thérèse d’Avila, de représenter une puissance spirituelle pour l’évangélisation de l’Angleterre. La petite communauté a commencé dans la pauvreté et l’obscurité, mais au début du vingtième siècle, il attirait un nombre impressionnant de nouvelles vocations, des femmes venant de tous les horizons. La prieure, Mère Marie de Jésus, a joué un rôle dans la propagation de l’Ordre du Carmel en Grande-Bretagne. Elle mourut à l’âge de 91 ans en 1942, avec une réputation de sainteté et de dévouement à Dieu dans la tradition de la grande Ste Thérèse elle-même.


La vie carmélitaine a été maintenue sans interruption depuis lors, malgré les dangers comme les deux époques de la guerre éclair et les changements rapides culturels dans la société. La communauté a toujours voulu allier la fidélité à son patrimoine spirituel riche avec une ouverture sereine à cette époque de mutations, en tenant allumée les valeurs de l’Evangile et l’engagement à la prière contemplative comme notre contribution aux besoins de l’Eglise et du monde.


Pour plus de renseignements :

www.carmelitesnottinghill.org.uk

www.carmelnuns.org.uk / www.carmelite.org



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Image, Montage et Réalisation de Michael Whyte

Produit par Janine Marmot et Michael Whyte


Remerciements


Mick Gold, Peter Gordon, Saxon Logan


Jane Balfour, Alan Cronin, Ben Gibson, Keith Griffiths, Stephanie Meth,

Lynda Myles and Vanessa Whyte


Maria O’Connell, Evêque John Arnold, Père Anthony Doe,


Les Soeurs du Monastère de la Très Sainte Trinité, Notting Hill,

Soeur Marie de Saint Philippe, Soeur Marie de l’Immaculée Conception,

Soeur Marie de Christ, Soeur Patricia Marie de Jésus, Soeur Marie Louise de Jésus,

Soeur Marie de Saint Joseph, Soeur Marie Thérèse de la Croix,

Soeur Patricia du Coeur de Marie, Soeur Christine Marie de la Trinité,

Soeur Maria Jolenta de l’Eucharistie, Soeur Susanne Marie du Sacré Coeur,

Soeur Luc des Cinq Blessures,

Soeur Patricia de la Présentation, Soeur Pamela du Saint Esprit,

Soeur Désiré de Jésus, Soeur Catherine de la Sainte Croix,

Soeur Thérèse, Soeur Angela

A la mémoire de Soeur Marie des Saints Sacrements, 1912-2009


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