Cet article m’est inspiré par les atrocités commises au nom d’une idée subjective : le droit à prouver sa supériorité sur un autre, quelque soit son apparence et son appartenance : c’est l’autre qui n’est pas moi, donc il n’existe pas !
La différence entre un animal mammifère et l’homme ne réside que dans sa conscience d’être. N’imaginez pas qu’une Divinité, un Prophète, un Bouddha, qu’un Saint puisse vous absoudre de votre responsabilité ; c’est ce qui différencie l’homme d’un animal : il est toujours responsable de ses actes ou alors, ce n’est pas un homme.
Le bouddhisme distingue cinq catégories de personnage : ceux qui vivent dans un enfer perpétuel ; ceux qui ont toujours faim ; ceux qui vive une guerre sans fin ; les hommes ; les dieux.
L’homme sait que son geste et son activité néfaste pour l’autre aura des conséquences : l’animal ne le sait pas parce que son cerveau est limité. Et pourquoi le cerveau de certains hommes est-il limité, lui aussi ? Et si ce bipède qui déambule en ville n’était pas un homme, mais seulement un animal qui sait marcher sur deux pattes et utiliser ses mains ?
Flora Desondes pour www.buddhachannel.tv