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3.000 guerriers sont prêts à prendre les armes pour défendre la forêt amazonienne

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Dans la Tribune de Genève, déclaration de Chef Raoni:

« J’ai demandé à mes guerriers de se préparer à la guerre, j’en ai parlé aussi aux tribus du Haut Xingu. Nous ne nous laisserons pas faire. Nous irons tuer les Blancs qui construisent ce barrage », déclare Raoni aux journalistes de l’émission « Sept à huit » de TF1 qui sont venus l’interviewer dans son village d’Amazonie.

Raoni déclare être l’envoyé de toutes les communautés indigènes de la région des Kayapos, avec pour mission : trouver des soutiens et des fonds pour protéger la forêt aujourd’hui menacée par le projet du barrage de Belo Monte.

Objet de controverses depuis plus de vingt ans. La justice fédérale brésilienne a donné son feu vert le 16 avril dernier pour la construction de ce barrage sur le Rio Xingu, en plein cœur de la forêt amazonienne. Avec une puissance de 11.000 mégawatts, il deviendra le troisième plus grand barrage hydroélectrique du monde. C’est en 2015 qu’est prévue son inauguration, mais alors qu’il souhaite aujourd’hui « voir s’il est possible de négocier avant de se battre », Raoni a assuré que « 3.000 guerriers » sont prêts à prendre les armes pour défendre la forêt amazonienne.

Le barrage de Belo Monte c’est l’inondation de 500 km² de terres d’Amazonie où 20.000 indigènes seront contraints de partir. Raoni vient en France pour rallier à sa cause le Président Nicolas Sarkozy et Monsieur Jacques Chirac, qui préfaça son livre Mémoires d’un chef indien. Les écologistes sont avec lui, mais aussi James Cameron, auteur et réalisateur d’Avatar : une fiction sur la même problématique de l’avidité contre la vie des indigènes sur les territoires de leurs ancêtres.

Mais ici, ce n’est pas du cinéma que vont faire 3 000 Indigènes armés contre les bulldozers, si ce n’est mourir.

Les Brésiliens ont déjà oublié les désastres du mois d’avril ; des inondations et des coulées de boues qui ont englouties tant de Brésiliens dans ce malheur. Là aussi, des cadavres, des souffrances qui ne sont rien face à des millions de KW qui seraient produits. Comme toujours, le pionner envahisseur devient soi-disant propriétaire d’une terre qui jamais ne lui a appartenu. Il l’exploite jusqu’à laisser exsangue et improductive et s’en va plus loin recommencer…..mais jusqu’à quand ce massacre ?

http://french.news.cn/societe/2010-04/09/c_13243545.htm

Pour mémoire le massacre de Wounded Knee:

http://www.arizona-dream.com/Usa/amerindiens/autres/massacre_wounded_knee.php

Le massacre de Wounded Knee a eu lieu aux États-Unis d’Amérique (Dakota du Sud) le 29 décembre 1890. Environ 200 amérindiens de la tribu Lakota Minneconjou des Sioux (dont plusieurs dizaines de femmes et des enfants) ont été tués par l’armée des États-Unis. Le terme de « massacre » a été employé par le Général Nelson A. Miles dans une lettre du 13 mars 1917 au commissaire aux affaires indiennes.

Cinq cents soldats du 7e régiment de cavalerie des États-Unis appuyé par quatre mitrailleuses Hotchkiss ont encerclé un campement d’indien Lakota avec l’ordre de les convoyer en train vers Omaha dans le Nebraska. Le commandant du 7e avait reçu l’ordre de procéder à un désarmement préalable. Il existe différentes versions du massacre mais les historiens s’accordent sur le fait que les tirs ont commencé pendant le désarmement des Indiens. Un coup de fusil a retenti et les Indiens, désarmés et encerclés, ont été mitraillés. Vingt-cinq soldats de la cavalerie ainsi que 153 indiens Sioux ont alors été tués, y compris 62 femmes et enfants. Les cadavres indiens furent enterrés dans une fosse commune sur le lieu du massacre. D’autres Sioux sont morts de leurs blessures ultérieurement. Les soldats tirant de quatre cotés à la fois, certaines des victimes militaires ont probablement été touchées par leurs camarades.

Ces cadavres d’indiens sont mes frères et mes soeurs par adoption rituelle et le nom cérémoniel que j’ai reçu : Chef Archie Fire Lame Deer était Lakota Minniconjou par son père Jonh Fire Lame Deer.

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