La Religion est Source de Traditions. De nos jours, des traditions plus que centenaires régissent nos vies et régiront sans doute celles de nos descendants.
Adaptation et évolution ont bien heureusement fait changer les choses dans certains pays. Pourtant dans des régions d’Afrique ou d’Asie du Sud-est, le constat est moins positif.
Dans ces pays, la femme et son corps ne restent souvent qu’un morceau de chair, pour lequel le plaisir comme la liberté n’est qu’une utopie au goût de sang.
Le triste sort des corps
Le corps joue un rôle plus qu’important dans le monde d’aujourd’hui. Le malmener est signe de réaction, d’opposition, voire de protestation.
Maltraiter son corps, c’est prouver qu’on est en vie.
Maltraiter le corps de l’autre, c’est prouver sa supériorité, sa suprématie mais aussi un certain mal-être.
Tuer ce qu’il reste de chair sur la terre et répandre le sang était il y a quelques centaines d’années pratique courante. Guerres de religions ou Croisades, sacrifices animaux ou même humains étaient légitimés, le corps n’ayant aucun droit sur l’être, la délivrance et l’offrande se faisant par la mort.
Aujourd’hui nous assistons à un phénomène différent. La femme, à la fois objet de convoitise et de méfiance, alors que dans les droits fondamentaux sa cause gagne du terrain, est de plus en plus dépréciée ailleurs. Dans certains pays, certaines traditions ou même certains courants religieux, on ne lui accorde qu’une importance mineure.
La femme y occupe la même position qu’elle occupe depuis la nuit des temps, celle d’un être dénué de cervelle et de conscience. Comme déclarait Schopenhauer, philosophe allemand du 19ème siècle : « Les femmes sont comme des miroirs, elles réfléchissent mais ne pensent pas ».
Depuis l’époque de cette remarque bien que sarcastique, beaucoup de choses ont changé et le statut des femmes, dans certains pays, a fortement évolué. Bien que des problèmes de parité homme femmes subsistent surtout dans le monde du travail, la femme peut jouir des même droits que l’homme.
Néanmoins dans beaucoup de pays, la femme n’est toujours qu’un être inférieur qui continue de subir les assauts des mauvaises interprétations de certains textes sacrés.
« Il y a des pratiques que nos ancêtres eux-mêmes s’ils revenaient à la vie trouveraient caduques et dépassées » déclare Amadou Hampaté Bâ, écrivain et ethnologue malien du XXème siècle.
Avec l’immigration et la montée de l’extrémisme politique de droite, on a assisté en Occident, à l’apparition d’un phénomène de société à la fois problématique et politiquement ainsi que socialement dérangeant : le « communautarisme racial et religieux ».
Toute région du monde est maîtresse de ses principes, de ses traditions et de ses pratiques religieuses. A mesure que le temps passe les mœurs et les coutumes évoluent et s’adaptent aux temps modernes. Pourtant dans la plupart des pays l’immigration a débouché sur un certain communautarisme lié sans aucun doute à une nostalgie et à un certain désir de conservation de la culture d’origine mais aussi et surtout à un réel malaise dû à une profonde et lente crise identitaire.
C’est ainsi que l’Occident a ouvert peu à peu les yeux sur des pratiques qui, courantes dans certains pays, se sont multipliées au sein des sociétés développées. Une femme, qu’elle soit en Malaisie ou en France sera toujours considérée de la même manière par sa communauté, communauté qui sait toujours faire traverser les frontières à sa manière de penser mais reste souvent sourde aux élans d’évolution et de progrès des sociétés observées ou habitées.
Voilées, cachées, lapidées voire violées, les femmes ont la vie dure et rien ne semble pouvoir arrêter cette triste tragédie.
Pour traiter de la maltraitance liée aux femmes il faudrait traiter de la Mutilation Génitale Féminine qui est le calvaire vécu par des femmes que ce soit à l’autre bout de la planète ou bien au contraire ici, en France ou en Europe, en Amérique, de l’autre côté du mur.
Adeline Journet pour www.buddhachannel.tv