Le témoignage sensible du seul Européen à avoir arpenté l’ensemble de la Mongolie à pied, sans assistance ni sponsor ; la passion fidèle d’un jeune Parisien pour la steppe et les mœurs de la rude population des éleveurs nomades ; 128 photographies prises dans l’intimité des campements, à l’abri des yourtes des amis de l’auteur ; l’évocation de l’histoire du pays, de l’avenir du nomadisme, de l’état d’esprit, des rêves et des traditions de la population.
Le plateau mongol s’étend depuis la taïga sibérienne jusqu’aux marches de la Chine. Paysage pur, horizon lointain : la Terre des herbes semble intemporelle. Pourtant, sept décennies de communisme puis l’irruption du capitalisme ont transformé la vie des descendants de Gengis Khan. Marc Alaux a accompli quatre voyages à pied en Mongolie, où il a passé un an et demi et parcouru 6 000 kilomètres. Il a traversé les prairies centrales et orientales du pays, mais aussi ses déserts méridionaux et ses confi ns montagneux et boisés. Désireux de partager le mode de vie des Fils de la steppe, il s’est initié à la langue mongole, a lié des amitiés, vécu sous la yourte des éleveurs nomades et pris part aux tâches pastorales, aux fêtes et aux migrations saisonnières. Il a aussi séjourné à Oulan-Bator, la capitale, et dans les villages isolés, afin de saisir toutes les nuances d’une société au riche patrimoine spirituel. Marcheur intrépide amoureux du pays du Ciel bleu, il livre sur sa quête de « l’âme mongole » un récit d’aventure qui est aussi un essai d’ethnologie.
De nombreuses pages traitent du pragmatisme religieux mongol (bouddhisme tibétain et chamanisme) et de l’histoire de l’introduction du lamaïsme sur le plateau mongol, des purges contre les lamas durant les années 1930, et de la survivance du sentiment religieux à la période soviétique.
Marc Alaux en MongolieNé en 1976, Marc Alaux a voué son enfance, parallèlement à ses études, à la pratique des arts martiaux chinois et japonais. Il a ensuite été archéologue avant d’emprunter la voie de l’édition. Membre du conseil d’administration de l’association Anda, dont l’objectif est d’informer sur la culture mongole, il assiste entre chacun de ses voyages aux symposiums d’anthropologie et aux autres événements en rapport avec la Mongolie. Pas un mois ne passe sans que la bibliothèque de ce Montrougien, qui consacre tout son temps libre à l’étude de la Mongolie, ne s’enrichisse d’articles nouveaux, de rapports, d’actes de colloques ou de récits…
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Un ovoo près d’Erdenet (province de Bulgan), point de convergence des pistes et des croyances. L’empilement rituel d’offrandes disparates (pierres, billets de banque, pneus, bouteilles, conserves) marque la résidence de l’esprit du lieu.
Le témoignage sensible du seul Européen à avoir arpenté l’ensemble de la Mongolie à pied, sans assistance ni sponsor ; la passion fidèle d’un jeune Parisien pour la steppe et les mœurs de la rude population des éleveurs nomades ; 128 photographies prises dans l’intimité des campements, à l’abri des yourtes des amis de l’auteur ; l’évocation de l’histoire du pays, de l’avenir du nomadisme, de l’état d’esprit, des rêves et des traditions de la population.
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