Des scientifiques américains viennent de découvrir que le colorant du MnM’s Bleu, le Brilliant Blue G, aiderait les patients atteints de lésions spinales. Des recherches menées sur des rats ont même démontré qu’à forte dose, le colorant avait fait remarcher des bêtes paralysées… bien qu’un effet secondaire avait brièvement fait son apparition. Leur peau était devenue toute bleue.
Finalement, peut-on toujours affirmer avec certitude que les colorants n’ont aucune influence sur les aliments qu’ils recouvrent ?
La coloration des aliments ne date pas d’hier. Cependant, jusqu’en 1850, les colorants étaient naturels. On utilisait, principalement, la chlorophylle pour le vert, la betterave ou la cochenille (insecte d’Amérique latine) pour le rouge ou encore la peau de raisin noir pour le noir.
Seulement, en 1856, Perkins découvrit, par hasard, le mauve synthétique. Dès lors les colorants furent utilisés en gastronomie, pour atteindre une production de 100 à 150 tonnes par an, en France, aujourd’hui.
Les colorants sont partout : dans les bonbons et les sodas, bien sûr, mais pas seulement. Les fruits et légumes sont également uniformisés, afin qu’une tomate soit toujours bien rouge et le beurre jaune vif… ce qui n’est pas le cas, au naturel, sans ce petit « rectificatif ».
La pratique est devenue tellement courante, qu’aujourd’hui, on montre un lien évident entre la couleur les comportements d’achat.
Ainsi, la couleur influence bien le goût. Des études sérieuses ont démontré que les gens n’aimaient pas la nourriture bleue (tant pis pour les MnM’s sus-cité ! ), qu’ils lui préféraient les tons rouges, jaunes ou bruns.
De même, si une couleur leur paraît « fausse », ils n’apprécieront pas l’aliment. Par d’exemple, durant le test, il était question de yaourt à la fraise de couleur verte.
Pourtant, cette multiplication de colorants et autres additifs alimentaires n’est pas sans conséquence. Certains produits sont allergisants.
C’est le cas principalement pour l’amaranthe et la tartracine. La réaction se caractérise par un asthme ou de l’urticaire. Mais l’allergie n’est pas facilement identifiable car il n’existe aucune possibilité de test de dépistage : il y a trop de molécules de synthèse.
Plus grave encore, ces colorants, pourraient provoquer cancers du rein, de la thyroïde ou encore des glandes surrénales. Mais pour en arriver là, il faudrait ingérer une très forte dose de ces produits. Il y a donc peu de chance que cela se produise.
Marie Koenig pour www.buddhachannel.tv