Un bouddhiste s’enracine dans sa pratique pour la prise des trois refuges :
Tous les matins en se levant, il peut se concentrer sur ces trois joyaux :
– 1. Je prends refuge dans l’Éveil suprême.
– 2. Je prends refuge dans l’Ordre des choses.
– 3. Je prends refuge dans la compagnie du Bien et du Beau.
Le Bon, le Bien, le Vrai de l’honnête homme, sont des valeurs si épurées, si universelles que le simple fait d’y penser nous change déjà. Il en est de même pour les trois refuges.
Nous vous souhaitons une belle journée en compagnie du Bien et du Beau. Un beau programme, non ?
Josiane et Alain Delaporte-Digard
TISARANA : LE TRIPLE REFUGE
UN REFUGE SUPREME
Ils vont vers de nombreux refuges,
montagnes et forêts,
parcs et sanctuaires:
ceux-là que le danger menace.
Ce n’est pas un sûr refuge,
ni le suprême refuge,
ce n’est pas un refuge,
par lequel, en y allant,
on obtient la libération
de toute souffrance et de tout stress.
Mais quand, étant allés
au Bouddha, au Dhamma,
et au Sangha pour refuge,
on voit avec un bon discernement
les quatre nobles vérités —
le stress,
la cause du stress,
la transcendance du stress,
et le noble octuple sentier,
la manière de calmer le stress:
c’est là le sûr refuge,
cela, le suprême refuge,
c’est là le refuge,
par lequel, en y allant,
on obtient la libération
de toute souffrance et de tout stress.
issu de www.canonpali.org