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vén. Shinjin — Donnez, donnez, Bouddha vous le rendra…

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Ven._Shinjin-2.bmpPersistant dans son impertinence caractérisée, votre réd-en-chef parodiant les chansons qui ont bercé ses jeunes années, s’est souvenu que « mon frère » Enrico chantait quelque chose d’assez semblable dans un « tube ».

Ce matin, en bouquinant « sous les Toits », j’ai été accosté devant le conservatoire de musique par un jeune, décontracté mais correct, qui m’a demandé une cigarette. Ne fumant que la pipe, je ne pus lui fournir sa « clopinette ». Il trouva, quelques secondes après, un « cloppeur impénitent » qui lui en donna une. J’ai bien dis donner, ni prêter, ni louer, donner gratuitement 20 cts ! A ce tarif-là, cet élève aura, à la fin de la journée, économisé ses 4 Frs. ! en fonction de dons anonymes. Vous rétorquerez que le vénérable pousse le bouchon un peu loin, mais c’est un cas courant, fort inoffensif d’ailleurs, comparé aux rackets dans les lycées, aux menaces physiques pour se procurer de la « dope ».

Venons en maintenant à l’étude du don, qu’est-ce que le don en lui-même sinon un geste altruiste, même si charité bien ordonnée commence par soi-même ! La panoplie des dons est immense, depuis le don de la vie jusqu’à celui de l’extrême-onction, en passant par tous les biens matériels et immatériels possibles et inimaginables. Je te donne, tu me donnes, nous nous donnons, vous vous donnez, ils se donnent de l’amour, de la joie, du mal, de la peine, des becs pleins parmi, des coups à n’en plus pouvoir, des cadeaux à ne plus savoir qu’en faire, des bonbons, des fleurs, des vêtements, à manger et à boire, à rire, même à penser.

Si j’ai employé à dessein la forme pronominale du verbe donner, c’est que le don est un mouvement de… vers…, à moins de se donner à soi-même, ce qui implique tout autant un mouvement extérieur qu’intérieur, comme se donner du plaisir, en fonction de nos cinq organes des sens ; bon, c’est égoïste mais que cela fait du bien … Râgnâgnâaaa comme dirait Reiser, Gotlieb et autres consorts mal-famés. Mouvement donc, mais en fonction de quel stimuli, quel processus ? La plupart du temps, il y a une demande, une sollicitation « Qu’est-ce que tu as demandé au Père Noël ? » – « Que va-t-on te donner pour tes 20 ans ? » – « Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? » – « S’il te plaît, achète-moi une petite sœur ! » .

Tiens, vous avez remarqué que la forme implorative « s’il te plaît » a fait son entrée quand ce n’est pas celle trépignante éructée qu’elle est de « charognes de gamins » ameutant un supermarché de leurs glapissements vindicatifs « Je veux ceci – je veux cela, tu me le donnes ou je fais un caprice » (qui se termine pas assez souvent par une claque rééquilibrante au grand dam de toute la clientèle du Suma). Là, vous remarquerez que le don est soumis à un chantage éhonté, tu me donnes, sinon, soit dit en passant, le chantage sous toutes ses formes les plus grossières aux plus perfides (comme celui au sentiment, à la mémoire d’un défunt, à la culpabilité…) fait intégralement partie, consciente ou inconsciente, de nos vies et sphère quotidiennes. Si vous faites bien votre travail, je vous donnerai de l’avancement, des primes, des cadeaux (même en nature, n’est-ce pas cher M. Clinton ?). L’échange se fait en majeure partie, depuis la préhistoire sur fond de troc, je te donne ceci en échange de cela, l’argent n’en est que la forme économiquement cristallisée, pièces ou billets. Je vous donne telle ou telle chose mais ça coûte tant.

Le don de la vie, à savoir la naissance, coûte cher dans les pays riches : dans les pays pauvres, elle se subit la plupart du temps. Il en est de même pour la mort qui donne lieu à des spectacles et des enjeux des plus funestement funéraires autour d’une cérémonie dont le moins qu’on en attend est qu’elle soit sereine. L’éducation, la formation que l’on donne aux jeunes n’est pas bon marché non plus, force sciences immatérielles et matériel scolaire à l’appui. Même se donner à l’autre en s’unissant par le mariage n’est pas gratuit, il faut payer le maire ou le « pétabosson », l’officiant religieux, les repas et ripailles que l’on offre à ses invités.

Alors, dans tout ce marchandage, vilipendant la quasi totalité du temps la vraie et réelle valeur des choses, que vient faire le Don ? « AH ma chèèeerrree, je viens de faire un don à telle organisation pour …, espérons que cela pourra les aider ! » que cette phrase justifie une finalité intentionnelle, on fait un don pour… Bing ! que cela plaise ou non. Une histoire charmante : une dame après un splendide concert du célèbre Trio Pasquier, va donner une enveloppe à l’altiste en lui soufflant à l’oreille « voici un modeste don pour que vous puissiez être quatre l’année prochaine. (véridique) ». Rappelez-vous aussi l’anecdote de Mère Théresa et du jeûne de la famille hindoue. Le don véritable est celui qui découle de l’attention, de la compréhension, de l’écoute correctes et non de l’envahissement de l’autre et de son espace vital avec la meilleure volonté du monde. Écoute étant à elle seule, un des dons les plus rares à l’époque actuelle.

Le don est défini aussi comme manifestation de la générosité ; malheureusement celle-ci a chu dans les affres amalgamants de la « charité », preuves en sont les multiples ventes et actions de charité paroissiales. Dans les siècles d’or de l’Eglise, il était de bon ton de « faire la charité », de « donner l’aumône », d’assurer (sans viagra, je vous prie !) les prébendes écclésiastiques. Cette charité a été portée au pinacle par le fameux – I Corinthiens 13 de St Paul – la validant ainsi dans tous ses aspects, du plus respectablement sincère au plus démagogiquement mercantile. On a trop vitre oublié que la charité, tout comme le charisme ont la même étymologie, à savoir le Cœur.

Considérez la façon dont on donne « Je te donne… », donc, il y a au départ et d’emblée une affir-mation de l’ego par ce « je ». Qu’il me soit permis de relater l’histoire peu connue de Coluche, qui arrivant chez l’abbé Pierre, déposa sur la table un chèque de 15 millions de francs en lâchant ces deux mots : « Tenez, voilà » et repartit aussi sec, tout intimidé qu’il était par la personnalité de son hôte. Le « devinekitefaitunesurprisecesoir » avec petit cadeau derrière le dos, dîner aux chandelles en prévision, etc. est la valorisation personnifiée du donneur ; quant au receveur (pas celui des impôts,…) on n’en souffle mot. On attend tout de lui, d’elle, qu’il vous dise que .. et patati et patata, vous saute au cou, vous embrasse à n’en plus finir, en oubliant parfois même le simple mot de merci. Donc, comme dans le marchandage, le don porte en lui, après une demande, une attente. Est-ce cela le Don ?

«Le véritable don est celui qui ne met pas son receveur en position d’infériorité ou de « redevance ».
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Le véritable don est celui qui ne met pas son receveur en position d’infériorité ou de « redevance ». Il est un don de vie puisque nous avons parlé de la naissance et de la mort, en passant par le mariage, qui est un véritable don, celui du sang. En effet, à moins de faire en urgence du bras à bras, c’est un don anonyme s’il en est. Vous allez dans une salle où une équipe cordiale vous accueille, vous vous délestez d’une pinte de sang après quoi vous recevez de quoi vous sustenter, sans alcool d’ailleurs. Ce liquide vital, mis en flacon anonymement (mais avec code Rh) part pour une centrale de distribution. Il y sera stocké jusqu’à usage régénérateur ou salvateur. Celui qui en bénéficiera ne vous connaîtra jamais, mais il portera, s’il est attentif et un peu doué de compassion, une reconnaissance à ce sang qui lui a permis de « survivre ». Ce don est totalement gratuit, à moins qu’au seuil de l’inanition, vous y allez pour la collation qui y est servie !

Continuant sur le thème de « redevance » (pas celle de la TV !), remarquez à quel point souvent un don oblige un retour : quand on reçoit un cadeau, que d’effusion, de confusion, de bafouillages souvent pour exprimer sa gratitude. Après quoi, on se creuse le « plot » pour savoir comment on va bien pouvoir y donner suite, entamant ainsi un cycle vicieux de don, re-don, redon-redon jusqu’à dondaine… Considérez aussi l’expression « je vous suis fort redevable de… », le don engendrant ainsi le sentiment d’une dette, matérielle, immatérielle, d’honneur même qui fait sa place et son ouvrage destructeur dans l’esprit du receveur.

Poursuivant dans la même tonalité, le don est l’archétype référentiel de la générosité. Quelqu’un de généreux, qu’il soit mécène ou non, fait des dons, que ce soit de ses biens matériels, mobiliers et immobiliers, de ses acquis immatériels (professeur, enseignant, instituteur, profession à caractère sociale,etc.), de son corps à la science… Mais que cache cette générosité ? Une auto-satisfaction ou une justification déculpabilisante, le plus souvent ? Allez le savoir ? L’anecdote de Bodhidharma, citée dans le prochain article, vous montrera à quel point ce qui s’apparenterait à de la générosité n’est nullement accumulateur de « mérites », mot affreux entre tous s’il en est (on se croit revenu au temps des Indulgences). Mais, il y a pire encore, la générosité qui tente de se justifier en contre-balancement d’une attitude, d’une action diamétralement opposée. Je pense dans ce cas à certaines « bonnes consciences » de multi-nationales qui s’obligent à faire un effort financièrement généreux pour réparer les « dégâts » qu’elles occasionnent ; elles sont rares et, le plus souvent, ce ne sont que de modestes subalternes qui le font spontanément, sans arrière pensée autre que celle du cœur !

Prenons encore un exemple, je vous prie, celui d’actions humanitaires, fort louables j’en conviens aisément, qui récoltent des fonds pour leur survie et leurs actions. La question de bonne arrivée et distribution des dons reçus a soulevé plusieurs tempêtes, au vu de certains rapports concernant des personnes peu estimables. Par contre, quand une petite unité de « volontaires bénévoles » va installer des pompes à eau dans le Sahel (cf M. Balavoine, entre autres), va construire des écoles et des dispensaires au Bourkina Fasso, va encadrer des écoles professionnelles ou agricoles à Madagascar, à Haïti, à Sulawesi, dans la plus pure tradition de l’Entre-aide, qu’il me soit permis d’abonder dans ce sens. Que de millions se perdent dans les « allers et venus représentationnels », trop souvent superfétatoires de grandes organisations dont les préoccupations à finalité personnelle oblitère fâcheusement leur côté altruiste, et ce ne serait que monnaie courante, bruits de couloirs en font foi …

N’allez pas croire que je jette immanquablement la pierre sur ceux qui s’y engagent, anonymement et bénévolement corps et âme, avec une abnégation qui force le respect, loin de moi une telle pensée, mais plutôt sur ceux qui se servent de ceux-ci pour se donner « bonne façade justificatrice » : « Regardez ce que nous faisons pour le Tiers-Monde ! », que de fois n’ai-je pas entendu cette phrase dégradante dans la bouche de ceux qui la prononçaient. Alors qu’à côté de leur porte, de leur résidence avec piscine, il y a un quart-monde dont ils ne veulent pas s’occuper, parce qu’ils refusent « le constat d’échec de leur système» symbolisé par la simple existence de celui-ci.

Parlons un peu des ces exclus du « Don » auquel le Me Jésus, en particulier apportait un soutien dans la reconnaissance de leur dignité propre. Au fait combien d’exclus le sont à la suite de « je vous donne votre congé ». Quelle belle expression, le congé devrait être un plaisir, un moment de détente, comme les congés payés de 1936, mais là, ce n’est plus de la détente, mais une tension à défaut de détention. On vous assène votre licenciement, souvent abusif, exclusivement unilatéral et prémédité, sans méditation aucune à défaut de pré et on a le culot de vous dire que c’est un don. Sacré don d’exclusion, n’est-il pas ? Au fait le Me Jésus n’a-t-il pas dit que tout ce que vous faites à autrui, c’est comme si c’était à vous que vous le faites ? Vous avez dit karma …? Alors pensez y dans le don que vous faites de votre personne et non pas tellement de vos biens, valorisateurs par excellence d’excuses de non-engagement. Parce que l’engagement personnel, direct, concret, efficient et efficace, sans intermédiaire et surtout dépouillé de toute finalité de « retour de boomerang » escompté, est peut-être le don avec un grand D. Arriver à ne plus faire « pour » mais …

Puis il a aussi une notion que nous étudierons ultérieurement mais qui est en corrélation étroite avec le don, à savoir le par-don. Je ne rentrerai pas dans la dialectique culpabilisante afférente au processus de renoncement, à celui de pardon. Juste signaler que dans beaucoup de cas, il est considéré en et par lui-même comme un don à part entière, surtout dans le cadre de la miséricorde divine, si absolvatrice, pécatoirement parlant. C’est fou ce que l’on pardonne et qu’on a aussi à se faire pardonner, Adam excuse-toi d’avoir manger la pomme, ça nous éviterait beaucoup d’allégeances mortificatoires…

Enfin nous terminerons avec le fameux proverbe chinois, malgache, colombien, algonquin ou pascuan :« Si je te donne un poisson, je te nourris un jour, si je te donne une canne à pêche, je te nourris pour le restant de tes jours ». De la dépendance nutritionnelle on passe à l’autonomie nutritive. Si le premier oblige son receveur momentanément et le met en situation de dépendance quant au renouvellement de ce don pour subsister, le second lui confère une libération de cette dépendance par une suffisance autonome. Alors, à votre avis, quel est le plus grand de ces deux dons, celui qui valorise le donneur ou celui qui valorise le receveur ? C’est ce que nous allons voir maintenant avec le propos suivant : Bouddha ou le don du Dharma.

Les Pâramitâs
la première : le Don ou Dana

Je commencerai d’abord par une farce énorme pour n’avoir plus à y revenir en suite. Dana, c’est comme à l’Eurovision : c’est la trans(e) internationale …

Finalement, cette transe, n’est pas si innocente ni inopportune ici, car dans ce préambule il faut expliquer ce que signifie le mot pâramitâ et la notion d’au-delà qu’elle sous-entend contient un passage à travers ou transe. On explique le terme de pâramitâ par perfection, terme qui dénote un état atteint et réalisé, celui d’être parfait. Je pencherai plus pour celui de perfectibilité, à savoir un processus d’évolution comparable au travail intérieur que tout/e un/e chacun/e doit faire sur lui même pour arriver à l’état d’Eveil. On parle souvent de traverser la rivière, de passer un col, de franchir des étapes, tout cela indique donc un mouvement et non un statisme attentif ou arriviste. L’état de pâramitâ n’est rendu possible, en fait, que par sa mise en pratique régulière, excluant d’emblée toute nuance d’effectivité acquise. Ce qui permet à celui/celle qui la met en œuvre de se remettre en question dans sa mise en pratique, de la peaufiner à souhait. On doit toujours être attentif et veiller à cette perfectibilité, elle n’est jamais acquise dans l’impermanence, à moins d’être un Bouddha, ce qui n’est pas donné à tout le monde, et surtout pas à la partie inconsciente de notre esprit.

Alors, voyons ce qu’est le don :

Il y a le don matériel et celui immatériel.

Ils se subdivisent en quatre :
– donner à manger et à boire et de biens à ceux qui en ont besoin, vêtir les dépourvus,
– protéger ceux qui se sentent menacés
– réconforter ceux qui souffrent
– apporter l’enseignement du Bouddha à ceux qui ne l’ont pas encore entendu.

Il y a en plus une subdivision, si on peut dire, à savoir entre ceux qui sont faits intentionnellement et ceux qui ne le sont pas, comme on va le voir. Une des anecdotes les plus célèbres en la matière est celle qui est racontée au sujet de Bodhidharma et de l’empereur Wu. Celui-ci voulant prouver sa piété, son rang impérial et sa générosité, avait fait édifié temples, monastères, à foison, nourrissait légions de moines, rémunérait les plus grands copistes de soûtras, et la liste et la renommée de ses actions s’étendaient sur tout l’empire. Voulant savoir s’il gagnerait le paradis, il fit venir avec beaucoup d’égards Bodhidharma et lui demanda : « tout ce que j’ai fait, réalisé sera-ce source de mérites ? » – « aucun » lui fut-il répondu sèchement par le moine indien. Une autre anecdote relate l’histoire du jeune garçon, qui n’ayant aucun cadeau à présenter à Bouddha, lui fit don d’une poignée de sable, qui paraît-il, dans la main du Bouddha se trouva transformé en or !
J’ai volontairement intitulé le présent article le don du Dharma. Les autres sortes seront décrites par les deux auteurs suivants. Il y a deux dons les plus grands aux yeux du Bouddha, celui du Dharma et celui de la mort, non qu’il faille la donner, ce qui va à l’encontre même des préceptes, mais apporter au mourant des conditions de mort bénéfiques, ce que font avec dévouement, parfois même trop confessionnel, des bénévoles admirables.

Mais revenons à ce don du Dharma. Qu’est-ce qui en fait son insigne spécificité ? C’est qu’en premier lieu, il fournit cette « canne à pêche » (et non à péché…). Non pas celle d’une quelconque nourriture matérielle, mais bien plutôt spirituelle, dans le sens étymologique de spiritus = esprit régissant l’ensemble des phénomènes mentaux.

A ce niveau là, le Dharma s’avère être le Médicament contre les souffrances que nous a indiqué le Bouddha. Ce grand médecin des maux de l’esprit nous l’a indiqué, non pour sa propre renommée, ni pour quelque gloire personnelle, mais dans le seul et unique souci de permettre à l’être humain de mettre fin à ses souffrances. Dans la Chine ancienne, on payait le médecin uniquement lorsqu’on était en bonne santé, la maladie étant preuve de son incompétence. Donc, revenant au Dharma comme médicament, il est dispensé dans une vue altruiste et non égoïque.

Le Bouddha, contrairement à certaines personnes ou maîtres qui s’en recommandent chaudement aujourd’hui, ne s’est jamais posé la question « Combien cela va me rapporter, qu’est-ce que je vais recevoir en retour, … ? ». Devant le spectacle qui lui était insupportable de la maladie, de la vieillesse, de la mort, du travail exténuant, de la misère physique et psychologique …, il raconta la parabole de la flèche empoisonnée et de la nécessité impérieuse de l’ôter au plus vite avant dispersion du poison plutôt que d’envisager les mérites que l’on accumulerait en l’enlevant.

Devant l’urgence, il a exposé le Dharma, selon les bases fondamentales : les 3 Caractéristiques, les 4 Nobles Propositions, les 5 Préceptes, l’Octuple Noble Sentier… S’est-il posé une seule fois la question « Quel mérite vais-je acquérir en faisant cela ? ». Je ne le pense pas. Il l’a fait non Pour, mais Parce qu’il y avait … à quelque part urgence. Par retour, non intentionalisé, le Bouddha reçut de la part des auditeurs et de ses fidèles une quantité de dons, de marque de respect, preuve en est le foisonnement de ses effigies dans tout le continent asiatique et maintenant dans le monde occidental, la preuve que sa « médecine » était bonne et que le don l’était tout autant.


vén. Shinjin

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