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Présences Jésuites en Chine d’aujourd’hui

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Vitalité et résistances dans la société chinoise

et le Grand Dictionnaire Ricci de la Langue Chinoise
et le Grand Dictionnaire Ricci de la Langue Chinoise


Un premier constat s’impose, celui d’une évolution rapide. Elle a pour premier vecteur une croissance économique soutenue de 7 % par an, pratiquement continue depuis le début des réformes lancée en 1978 par Deng Xia Ping. Sur ce thème, on pourrait conjuguer les thèmes de modernisation, modernité, mondialisation… Mais les résistances au changement sont fortes préservation d’avantages acquis par les nantis du système, angoisse et paralysie devant l’effort requis, bureaucratie délirante, etc.

Dans cette mutation, tous les secteurs de la société sont concernés l’économie, l’éducation, la culture, la défense nationale, jusqu’à la politique. Même si la modernisation politique est la plus lente, il n’est déjà plus question de rejeter directement l’idéal démocratique, mais plutôt de faire admettre que le système du multipartisme ne peut pas s’appliquer immédiatement à la Chine. Ce serait appeler à l’effondrement du pays comme dans l’exemple repoussoir de l’ancienne Union Soviétique. Donc les actuels tenants du régime placent l’horizon de la démocratie à 2050 ; ils ne seront alors plus aux commandes.

Dans ce contexte, on peut décliner les présences jésuites en Chine dans 4 secteurs différents le travail au sein de l’Eglise, la formation universitaire, le dialogue interculturel et le souci des plus démunis.

Le travail au sein de l’Eglise


La présence de la Compagnie en Chine s’est maintenue tout d’abord par la foi tenace de jésuites chinois dans les anciennes missions, notamment celle de Shanghai, confiée auparavant à la province de Paris, et celle de Xianxian dans le Hebei, confiée auparavant à la province de Champagne. Dans ces deux régions fort contrastées, une des plus grandes métropoles du monde, et une zone rurale peu développée, une vingtaine de jésuites maintenant âgés continuent un travail direct d’évangélisation. Certains le font dans le cadre des structures officielles de l’Association patriotique (paroisses, séminaires).

D’autres jésuites travaillent en dehors des structures officielles, dans « l’Eglise souterraine » ; mais celle-ci est très visible dans plusieurs secteurs ruraux administration des paroisses, voire organisation de pèlerinages. Aussi est-il plus juste de parler de la portion non-officielle de l’Eglise. Ces jésuites sont soumis à des tracasseries périodiques. Depuis quelque temps, il semble qu’un rapprochement entre les deux portions de l’Eglise s’esquisse. Signe de cette évolution, un certain nombre d’évêques choisis par l’Association Patriotique demandent en secret leur reconnaissance par Rome, qui en général l’accorde assez facilement. On assiste aussi à un certain rééquilibrage tendant à donner la prépondérance à la Conférence des Evêques chinois sur la structure politique de tutelle, l’Association Patriotique. Mais reste encore le problème d’une réconciliation directe entre les évêques et de leur collaboration. Dans le cas de Shanghai, les deux évêques, officiel et non-officiel, sont tous les deux jésuites.

Eglise locale, Eglise universelle, quel équilibre?


La situation très particulière de l’Eglise en Chine ne peut qu’amener à réfléchir sur l’équilibre des deux pôles constitutifs que sont l’Eglise locale et l’Eglise universelle. Un centralisme romain ou une Eglise nationale indépendante sont deux extrêmes à éviter. Peut-être que l’Eglise universelle apprendra même quelque chose du subtil équilibre qui se cherche en Chine. En tout cas, après 40 ans de fermeture forcée, les catholiques chinois aspirent à une ouverture sur l’Eglise universelle. Ainsi un certain nombre de vocations sacerdotales ne se sentent pas à l’aise dans les structures étroites de l’Eglise en Chine, mais souhaitent rentrer dans des ordres religieux internationaux. Dans ce mouvement d’ouverture, l’Eglise en Chine pourrait jouer un rôle plus actif, témoignant qu’à travers elle, c’est toute la Chine qui aspire à rejoindre les préoccupations de la grande famille humaine.

Au niveau de la réflexion théologique, la Chine essaye de rattraper son retard par rapport au monde, notamment par la publication en traduction chinoise des grands théologiens du XXème siècle. L’Association Patriotique autorise et encadre la venue de professeurs de théologie pour enseigner. Ainsi, depuis une dizaine d’années, des jésuites venant du théologat de Fu Jen à Taiwan, du séminaire du Saint-Esprit de Hong Kong, ou bien encore d’Europe ou des Etats-Unis, sont invités dans les séminaires de l’Eglise patriotique pour former les jeunes prêtres de demain. Mais leur enseignement est très contrôlé, avec enregistrement, et ces professeurs étrangers ne peuvent pas rencontrer directement les séminaristes. Cependant, on espère que se lèvera bientôt une nouvelle génération de théologiens qui pourront exprimer dans la culture chinoise la foi chrétienne.

La formation universitaire


Thierry et son directeur de thèse, le professeur Lou
Les universités en Chine ont repris leur tâche d’enseignement en 1978, après 10 années de totale interruption pendant la Révolution culturelle. Après un isolement du reste du monde, la formation se libère peu à peu du carcan idéologique et s’ouvre aux courants de pensée et aux nouvelles techniques du monde moderne. La réforme entreprise depuis deux ans dans quelques universités du pays vise à relever le niveau académique et favoriser la recherche. Pour cela, on exige plus des étudiants au niveau académique, rendant l’obtention du diplôme moins automatique que par le passé.
En même temps que les salaires des professeurs ont été valorisés, les exigences académiques des professeurs se sont renforcées en terme de qualité de l’enseignement et de production de travaux de recherche. Cette réforme vise à dégraisser un corps enseignant pléthorique, souvent occupé à des tâches très éloignées de sa vocation naturelle.

En matière de formation, toutes les branches du savoir nécessitent une réelle modernisation, pour préparer les cadres de demain. Parmi ces besoins en formation, le management est une des priorités du pays. Même avec une croissance quantitative de 7 % par an, la qualité de cette croissance pose de sérieux problèmes, notamment le faible niveau de formation en gestion, entraînant une mauvaise utilisation des ressources humaines et naturelles.

Former à un vrai management

Pour répondre à ce défi, quelques 26 universités jésuites américaines ont fédéré leur effort pour ouvrir en collaboration avec l’Université de Pékin, le BiMBA (Beijing international MBA). Cette maîtrise internationale de gestion des affaires offre aux étudiants chinois une compétence dans les techniques modernes de gestion. Cette collaboration ne limite pas son champ à l’entreprise privée, mais se développe également dans le domaine de l’éducation publique, avec la formation de professeurs en gestion pour les régions défavorisées de l’ouest de la Chine.

Le développement économique chinois révèle également beaucoup d’injustices sociales. Le droit du travail ou des marchés publics est ignoré par beaucoup d’entreprises. En fait, avec des zones de non-droit immenses, la Chine est devenue un pays où sévit le libéralisme sauvage : journée de travail de 12 heures parfois, travail d’enfants, accidents du travail fréquents, corruption atteignant aussi bien la police que les juges, contre-marques de toutes sortes de produits (jusqu’au dentifrice ou au papier hygiénique), trafic de faux billets. Dans ce fonctionnement économique où la dignité de l’homme est déniée, une parole de confiance entre acteurs économiques est très précaire. Cet état de non-droit permet le développement de réseaux de clientélisme et de groupes mafieux.

Depuis trois ans, un jésuite suisse donne des cours d’éthique des affaires dans plusieurs universités pékinoises, pour sensibiliser les futurs cadres aux problèmes moraux, leur permettant de concevoir que les exigences éthiques ne sont pas forcément contraires au développement économique. Pour nous chrétiens, l’exigence d’une parole authentique s’enracine dans la foi en un Dieu qui lui-même se fait Parole. En Chine comme ailleurs, nous pouvons témoigner que les paroles échangées dans les affaires doivent également servir à construire l’humanité plutôt qu’à l’aliéner.

Le dialogue interculturel

Thierry avec une famille chinoise
Après plusieurs décennies d’isolationnisme culturel, les chinois sont avides de connaître le monde. Cela se manifeste au premier niveau par l’intérêt des chinois pour l’apprentissage de la langue anglaise. Les chinois voient dans l’anglais le passeport qui leur permettrait de communiquer avec le monde. Non seulement d’apprendre du monde, mais aussi de parler au monde de l’expérience chinoise. Depuis maintenant une dizaine d’années, des jésuites et des religieuses, venant pour la plupart des Etats-Unis et des Philippines, travaillent dans la ville de Xiamen, pour former des professeurs d’anglais.
Dans cette formation à une intelligence en profondeur d’une langue étrangère, on espère que ces futurs professeurs pourront amener leurs élèves à dépasser l’aspect utilitariste, et à s’ouvrir à une réelle expérience de l’altérité culturelle.

Un dictionnaire Ricci pour le public chinois

Toujours dans le domaine linguistique, les Instituts Ricci de Taipei et de Paris sont engagés dans le travail de décodage des mots et des concepts entre la langue française et le chinois. La publication à Paris en décembre 2001 du Grand Dictionnaire Ricci chinois-français, comportant 13.500 caractères singuliers et plus de 300.000 mots et expressions, donnera suite à une édition chinoise dans quelques années. Le dictionnaire Ricci, écrit essentiellement par des français pour un public francophone, nécessite des adaptations. Celles-ci seront étudiées à Pékin par un comité regroupant des experts chinois francophones et des membres des Instituts Ricci.

Comment le christianisme a-t-il été recu?

La rencontre de la culture occidentale et chinoise s’ est faite dans une histoire chargée de fascinations et aussi d’incompréhensions reciproques dégénérant parfois en conflit. L’institut Ricci de San Francisco, fondé par le Père Malatesta et dirigé aujourd’hui par M. Wu Xiao-Xin, a pour vocation de travailler à l’élucidation de cette histoire complexe des missions catholiques en Chine. On assiste depuis une décennie à un renversement méthodologique. On ne se contente pas de regarder les missions du point de vue du missionnaire occidental, mais on accorde une importance accrue à la réception par les chinois : comment les chinois ont-ils compris l’Evangile, qu’en ont-ils retenu, comment se sont-ils organisés en communautés ? La prise en compte des deux pôles complémentaires de l’annonce et de la réception de l’Evangile doit permettre une réévaluation plus équilibrée du christianisme en Chine.

Actuellement, deux historiographies sont antinomiques : une vision chrétienne qui ne se placerait que du point de vue de la conquête du monde, et la vision officielle de l’Etat chinois qui identifie purement et simplement l’effort missionnaire au colonialisme occidental. Si le dossier historique du christianisme chinois des XlXème et XXème siècles est le plus chargé de conflits entre l’interprétation marxiste et l’interprétation chrétienne, le christianisme chinois des XVIème et XVIIème siècles d’avant la période coloniale offre de plus grandes possibilités de convergence des points de vue. Cette période est d’ailleurs qualifiée par les autorités chinoises « d’âge d’or des relations entre la Chine et l’Occident ».

Dans cette période, des jésuites européens ainsi que les convertis chinois ont joué un rôle prépondérant, entamant un dialogue d’égal à égal entre les cultures. Dans cette ligne, en octobre 2001, l’Institut Ricci de San Francisco a organisé, en collaboration avec l’institut des Sciences Sociales de Pékin, un colloque sur le jésuite italien Matteo Ricci, commémorant ainsi le quatrième centenaire de l’arrivée de Ricci à Pékin en 1601. Tous les intellectuels chinois connaissent le nom de Ricci, respectent l’effort qu’il a fait pour comprendre la culture chinoise, et reconnaissent sa contribution dans le domaine scientifique et culturel.

A Macau, un quatrième Institut Ricci s’est ouvert en 2000, sous la direction du Père Luis Sequeira, avec le Père Yves Camus. Le nouvel institut vise à développer des relations plus étroites avec les intellectuels chinois, concernant le rôle de Macau dans l’histoire des relations culturelles entre l’occident et la Chine. Un autre axe de recherche consiste dans le dialogue inter-religieux, notamment entre le christianisme, le bouddhisme et le taoïsme. Comme plusieurs universités du pays, l’Université de Pékin a fondé à côté de son prestigieux département de philosophie un dépaptement d’études religieuses. Des échanges réguliers se sont établis entre ce département et des universités étrangères, notamment le département de sinologie de l’Université Catholique de Louvain, dirigé par le jésuite flamand Nicolas Standaert. Un colloque s’est tenu en 1998 sur Ruysbroeck et la spiritualité flamande. Au sein du département de philosophie de l’université de Pékin, l’auteur de cet article travaille à la rédaction d’une thèse sur la vision religieuse d’un auteur contemporain, Liang Shu-ming, au carrefour du bouddhisme et du confucianisme. Cette étude aimerait amener à une réévaluation du concept de religion.

Traditionnellement, les intellectuels chinois ont toujours eu une réticence profonde à entrer dans une religion déterminée, parce qu’à leurs yeux cela aurait signifié se couper de la totalité du réel, notamment au niveau social. Aussi, je pense que la démarche religieuse devrait privilégier une démarche de foi personnelle, primant sur tout collectif anonyme. La religion qui ne peut se passer d’une forme institutionnelle, ne doit pas cependant être une institution rigide administrée par des fonctionnaires de l’Etat, ou bien régie par des hiérarchies centralisatrices.

Le souci des plus démunis

Depuis des décennies, le Père Ruiz à Macau et le Père Gutheinz à Taiwan travaillent auprès des lépreux. Alors que la lèpre a été jugulée chez eux, ces deux jésuites s’investissent à combattre avec d’autres ce fléau aux dimensions sociales lourdes, notamment dans le Sud-Ouest de la Chine. Pour cela, ils proposent une aide en matériel et en formation pour des léproseries souvent fort démunies.

Les problèmes de santé publique comme la lèpre ou le sida sont souvent cachés par les responsables politiques tant au niveau national que local, pour ne pas ruiner l’image positive que l’on veut donner. Ainsi les fonds alloués à la prévention et au traitement des maladies sont dérisoires. Si des médecins attirent l’attention des politiques et des médias, ils risquent souvent d’être traités de mauvais patriotes.

Dans cette situation, on comprend que l’attention et l’aide matérielle de la communauté internationale soient indispensables pour faire face à des besoins énormes. Mais là encore, le gouvernement chinois est soucieux de ne pas compromettre l’image qu’il veut donner au monde d’un pays performant et bien géré.

En se situant sur cette brèche sociale de l’inégalité face à la santé, l’action des jésuites dans les léproseries témoigne que la société humaine ne peut être fondée sur des idéaux trompeurs de succès matériel, mais bien sur une solidarité envers tous, à l’exclusion d’aucun, même ceux sans valeur « utile » pour la société.

Toujours dans le Sud-ouest de la Chine, dans la province du Sichuan, Benoît Vermander intervient régulièrement dans la création et le démarrage d’une école dans un village très pauvre de la minorité Yi. Grâce à cette nouvelle école, ils pourront suivre une scolarité normale, intégrant plus d’éléments de leur propre culture ainsi qu’une pédagogie plus moderne. Les minorités nationales vivant dans les endroits les plus reculés de la Chine souffrent d’un très grand retard économique et culturel. Souvent, les parents n’ont pas les moyens de payer les frais de scolarité d’une école qui a dû abandonner la gratuité; c’est aussi la lutte pour la survie qui les oblige à employer leurs enfants dans les travaux agricoles.

Quel type de présence ?

Il est important d’abord de reconnaître que l’Eglise en Chine existe pleinement. Même si les catholiques chinois sont une petite minorité, ce sont eux qui sont appelés à être les vecteurs de l’évangélisation. De plus, beaucoup d’ordres religieux et des mouvements d’Eglise venant de l’extérieur tentent d’apporter une contribution positive, soulignant la dimension universelle de l’Eglise. Ces congrégations et mouvements collaborent avec l’Eglise locale, que ce soit la portion officielle (Evêques reconnus par le gouvernement, Association patriotique) ou la portion non-officielle. Mais le fort contrôle politique fait que de nombreux projets sont menés dans une nécessaire discrétion, ce qui inévitablement nuit à la transparence et à la coordination.

Les contraintes actuelles de la situation politique en Chine font que nous ne pouvons pas venir en Chine de manière trop massive, avec des moyens importants ni en personnel, ni en institution. Ne pouvant avoir la prétention d’influer à nous seuls sur le cours de ce pays et de cette civilisation, nous avons sans doute là une chance de trouver une manière originale d’insertion en Chine. Car cette présence ne sera pas perçue comme un retour triomphaliste, mais comme une collaboration à égalité avec des institutions chinoises déjà existantes.

Traditionnellement depuis ses origines, la Compagnie de Jésus a toujours cherché à fonder ses propres institutions, en fournissant l’argent et les hommes. Cela a permis au gouvernement de la Compagnie une grande efficacité. Dans les pays de mission, l’afflux important de ressources financières et humaines a pu parfois ne pas respecter suffisamment les réalités locales. Dans le cas de la Chine, certains envisagent de rebâtir des universités catholiques, des écoles, des hôpitaux … De telles structures peuvent avoir leur pertinence, même si pour certains chinois cela peut remémorer péniblement la situation coloniale d’avant la révolution de 1949.


Cependant, la situation de la Chine d’aujourd’hui n’est pas comparable à ce qu’elle était dans les années trente ou quarante. A cette époque, le pays était en guerre et l’Etat incapable d’assurer un fonctionnement normal. Dès lors, les institutions chrétiennes étaient souvent les plus stables et ont pu aider efficacement dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la culture. Mais, parfois ces institutions dirigées principalement par des étrangers semblaient vivre dans leur propre monde, parfois coupées de l’âme de la Chine. Aujourd’hui la Chine est un Etat fort. Même si l’Etat est miné par la bureaucratie et l’inefficacité, il bénéficie de structures stables et parfois riches en moyens.

Pour le moment, l’implantation d’institutions catholiques en Chine est difficile, mais ces institutions verront certainement le jour prochainement. Cependant, à côté d’institutions propres, il y aurait nécessité à bâtir de véritables projets en co-responsabilité avec les acteurs locaux. Même si cela implique une moindre visibilité et un long temps de mise en place des structures, cela devrait permettre de développer une plus grande synergie avec les acteurs locaux, et de travailler dans un réel climat de confiance et estime mutuelles. Les financements de ces projets devraient être de source étrangère aussi bien que locale afin de signifier la capacité réelle d’engagement de tous.

On voit ainsi que les présences jésuites en Chine en 2001 n’obéissent pas à un plan très structuré. Car elles sont à la fois le produit d’une histoire ancienne et de volontés individuelles et collectives qui ont su inscrire une présence d’Eglise dans le jeu des contraintes politiques actuelles. Ce rapide exposé aura au moins démontré que beaucoup d’initiatives sont encore possibles pour les jésuites et tous ceux qui sont prêts à s’associer au destin chinois qui constitue un enjeu majeur du troisième millénaire.

Thierry Meynard

Avec l’aimable autorisation de la revue Jésuites en mission.

www.jesuites.com

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