Le bilan définitif risque d’être bien plus lourd du fait de l’incapacité des secours à rejoindre les zones sinistrées.
Selon un responsable de la police, plusieurs villes ont été « rasées » autour de Wenchuan, l’épicentre du séisme. De plus, les autorités locales ont déclaré que sur 10 000 personnes, seules 2 300 avaient survécu à la catastrophe dans la ville de Yingxiu, située dans la région montagneuse de Wenchuan.
Le séisme a provoqué l’effondrement des écoles, habitations et usines dont plusieurs milliers de victimes sont encore pris au piège. Les besoins en nourriture, médicaments, tentes et équipements de premier secours deviennent urgents.
Par ailleurs, l’armée de l’air a été mise à contribution pour assurer le transport de vivres et de médicaments nécessaires à la population touchée par la catastrophe.
Le premier ministre chinois Wen Jiabao a reconnu que « la situation est pire que ce que nous avions d’abord pensé » ajoutant que « A l’heure actuelle, nous rencontrons beaucoup de difficultés dans les opérations de secours ». En effet, plus de 50 000 soldats ont été mobilisés pour participer aux recherches qui ont été compliquées par les pluies torrentielles, ralentissant ainsi les efforts des secouristes et l’acheminement de produits de première nécessité.
La catastrophe a néanmoins soulevé un élan de solidarité de la part des autres pays : les Etats-Unis, l’UE et le Japon se sont immédiatement mobilisés. La Chine, quant à elle, a débloqué une aide de 122 millions de dollars mais les autorités ont décidé que le moment n’était pas encore venu pour laisser entrer des secouristes étrangers dans les zones dévastées.
Le séisme, d’une magnitude de 7,9 sur l’échelle de Richter, est le plus important qu’ait connu la Chine depuis celui de Tangshan en 1976, qui avait provoqué la mort de 242 000 personnes selon un bilan officiel.
Elodie Coussot pour www.buddhachannel.tv
Source : Le Figaro
