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Encore une Année de Censure pour Aung San Suu Kyi

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Aung San Suu Kyi
Aung San Suu Kyi

Vendredi 30 mai 2003, le cortège de la dissidente birmane Prix Nobel de la Paix birmane Aung San Suu KyiAung San Suu Kyi est attaqué par des partisans de la junte militaire au pouvoir en Birmanie depuis 1988 dirigée par Than Shwe.

Le même jour elle est assignée à résidence pour une durée indéterminée.

Après des années de prison imposée par le gouvernement depuis 1989, Aung San Suu Kyi était donc privée de liberté et ce jusqu’à quand ?

Après maintes négociations diplomatiques la durée de son mandat d’assignation à résidence fut fixée à quatre ans, quatre longues années pendant lesquelles recevoir des visites ou communiquer par téléphone lui fut interdit.


Dimanche 20 mai 2007 son mandat prenait fin et pourtant mardi une source policière déclarait : »Nous avons publié un ordre pour prolonger sa détention« .

Des responsables birmans se sont rendus à son domicile surveillé de Rangoon pour lui signifier la prolongation de sa détention.

A croire que la mobilisation internationale qui avait fait parlé d’elle il y a peu de temps n’a eu aucune sorte de poids sur la décision du gouvernement. Ou si elle en a eu c’est peut-être du mauvais côté qu’elle a fait penché la balance. Comment savoir ?


Dans cette histoire il n’est pas seulement question de libération d’un leader de l’opposition politique. D’autres facteurs interviennent dans les tentatives de dénouement du conflit et certains enjeux peuvent être considérés à une plus grande échelle. « Chaque fois qu’ils procèdent à une nouvelle arrestation ou prorogent la détention de Aung San Suu Kyi, ce n’est pas seulement la Birmanie qui est sur la sellette mais l’ensemble de l’Asean (Association des nations du sud-est asiatiques) « , déplorait le ministre malaisien des Affaires étrangères Syed Hamid Albar.



L’ordre d’assignation devrait être réexaminé au plus tard dimanche.


Mais les espoirs sont confondus et quelque peu éteints.


Frustrée et blasée la communauté internationale peine à réagir.


Tout comme Ingrid Bétancourt, disparue dans la jungle colombienne depuis 5 ans, Aung San Suu Kyi est victime d’avoir vouloir changer les choses et faire évoluer les mentalités, et ce bien sûr en prenant certains risques.


Affaire à suivre.


Adeline Journet pour www.buddhachannel.tv

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