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Grands lieux bouddhistes dans le monde – Larung Gar

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La plus grande colonie bouddhiste dans le monde est au Sichuan, en Chine

世界上最大的佛学院,位于中国四川甘孜藏族自治州色达县。

Dans une vallée verdoyante très isolée dans la région traditionnellement tibétaine du Kham, l’Académie bouddhiste Larung Gar s’est développé très vite pour devenir un centre d’études bouddhiques avec ses 40 000 moines et nonnes qui suivent les enseignements du Vajrayana tibétain. Sur ce territoire devenu chinois, le bouddhisme tibétain se répand comme la poudre, une poudre de compassion. Tout cette aventure humaine part d’un enfant nomade qui deviendra Khempo Jigmé Phuntsok et décidera de rester au Tibet plutôt que de fuir en Inde. L’enseignement est fait dans la tradition Nyingmapa. A partir de 1960, durant 20 ans, avec une poignée de disciples, Jigmé Phuntsok va vivre en nomade pour échapper à la révolution culturelle, mais tout au long de ses déplacement, accueilli par une foule de plus en plus nombreuse, il ordonne de nombreux moines et nonnes.

L’Académie bouddhiste Larung Gar

色达喇荣五明佛学院

En 1980, Khempo Jigmé Phuntsok se fixe dans cette jolie vallée isolée, située à environ à 500 kilomètress de Chengdu, et fonde « l’Académie bouddhiste Larung Ga », qui va devenir la plus grande colonie bouddhiste du monde, sorte de ville improbable aux cabanes en bois tassées les unes sur les autres de façon étroite au point de former une étrange mer rouge. Selon les termes de Khempo, « le but de l’Institut est de fournir une formation œcuménique dans le bouddhisme tibétain et pour répondre au besoin de renouvellement de la méditation et de l’érudition dans tout le Tibet dans le sillage de la Révolution culturelle chinoise de 1966 à 1976 ». Aussi, malgré l’absence de permission officielle, les autorités chinoises laissèrent se développer de façon galopante cet Institut qui reçut vite des quantités d’étudiants venus de Chine continentale, mais aussi de Taïwan, de Hong-Kong, de Singapour et de Malaisie. Le plus surprenant est la venue massive de nonnes qui pouvaient recevoir pour la première fois une transmission complète. Reconnue comme tulku, c’est-à-dire reconnue comme la réincarnation d’un maître, la nièce de Khenpo, Jetsunma Mumso dirigea l’ordre de religieuses. Après de nombreuses pressions pour que Khempo Jigmé Phuntso réprouve le Dalaï-Lama, ce qu’il refusa de faire , en 2001, la police armée rase 2000 maisons et disperse les 10000 étudiants. De nombreuses nonnes se suicident. Enlevé et transféré en résidence surveillée à Chengdu , Khempo décède le 7 Janvier 2004.

Lorsque les Chinois ont démoli 2000 cabanes en 2001, dans une tentative de freiner la croissance de l’institut, ils ont fixé les limites de la zone religieuse et habitable en créant au bulldozer une route périphérique autour de l’institut, en dehors de laquelle la construction de cabanes est interdite. Aussitôt après l’enlèvement de son chef, l’Institut renait de ses cendres et des étudiantes encore plus nombreuses viennent reconstruire ce rêve de liberté religieuse. Aujourd’hui, la communauté contient plus de nonnes que de moines. Pour la première fois dans l’histoire tibétaine, les femmes peuvent arriver au grade de Khempo. 10% des étudiants et étudiantes sont des Hans, donc issus de l’ethnie majoritaire et historique en Chine Les enseignements de base sont enseignés en mandarin, et les transmissions les plus élevées se font en tibétain. Etudes, prières et conférences s’enchainent au quotidien. Avec un baccalauréat en théologie largement reconnu pour sa grande qualité autant au niveau religieuse que laïc, avec des études en informatique, en anglais, chinois, et Tibétain, les nouveaux khenpos participent au rayonnement de plus en plus grand de l’institut.

Puisque les cabanes ne peuvent plus être construites en dehors de la zone officielle acceptée par les autorités, en manque d’espace vide, les cabanes se sont tassées les unes sur les autres. Chaque année, plus de 1000 cabanes se rajoutent à la densité déjà existante, ce qui crée un étrange et dense imbroglio de bois entourée par une nature intacte. Dans les cabanes faites de 3 chambres en moyenne, les conditions sont spartiates avec des toilettes communes sommaires. La télévision est interdite pour garder la profondeur de l’étude, mais les téléphones et même les iPhones sont autorisés.

Il est possible de faire des retraites dans l’Institut. Pour ceux qui souhaitent venir, il faut se déplacer en autocar depuis Chengdu pour un voyage épuisant de 20 heures.

Ainsi prend fin notre rubrique « grands lieux bouddhistes dans le monde », je vous souhaite une belle journée en marche vers l’harmonie

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