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Deux ans après le tsunami

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Le 26 décembre 2004, un raz-de-marée a ravagé les pays autour de l’Océan Indien.

Deux ans après ce drame, plusieurs milliers de personnes se recueillent en silence pour les 230 000 victimes du tsunami. Des milliers de bougies brillent pour ces disparus.


A Bali, des exercices d’alerte aux tsunamis ont été mis en place en prévention d’une nouvelle catastrophe.

En Thaïlande, un des pays les plus touchés, des cérémonies religieuses se sont déroulées sur la plage à Phuket. Des minutes de silence et des cérémonies religieuses se sont fait écho à Phuket à Andaman et dans tout l’Océan Indien.

Au Sri-Lanka, les autorités ont décrété une « journée de sécurité nationale » pour les catastrophes naturelles.


Tsunami
Tsunami



Mais des violences et la corruption freinent la reconstruction.
Au Sri Lanka, les hostilités à l’Est et la corruption au Sud empêche la réédification des maisons.

Alors que leurs maisons sont presque terminées, certains sinistrés doivent fuir leur région à cause des bombardements.

Les ONGs en charge de cette reconstruction subissent de fortes pressions pour qu’ils octroient des maisons à des listes de bénéficiaires inconnus.

Dans le Sud du pays, loin des bombardements, les maisons se reconstruisent beaucoup plus facilement. Cependant la corruption est très présente.


En France, deux ans après la catastrophe, la Cour des comptes rend son rapport sur l’utilisation des 330 millions d’euros versés par les français.

Cette enquête a été effectué par 24 magistrats pour 20 missions sur le terrains en Indonésie, au Sri-Lanka et en Thaïlande. Quatre lacunes ont été relevé : la lenteur de l’affection des fonds, le manque d’information, les flous comptables et le financement d’opération sans lien avec le tsunami.

Sur les 32 organisations contrôlés, 15 s’en sortent avec les compliments des magistrats. Les 17 autres reçoivent des « recommandations » de la Cour des comptes.

Les organisations les plus mis en doute sont la Croix Rouge Française et le Secours Catholique qui totalisent à eux deux près de la moitié des dons, avec respectivement 85% et 80% des fonds non utilisés.


En conclusion, la Cour souligne qu’elle ne voit aucun inconvénient à une réaffectation partielle des dons non employés, à condition d’informer les donateurs.


Amélie Delaporte-Digard pour www.buddhachannel.tv

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