L’abeille les prend sur les étamines des fleurs et en rapporte une partie à la ruche. Le pollen s’entasse, grâce à l’action de la salive de l’insecte, sur ses pattes et forme des boules, que l’on nomme pelotes.
Le mélange obtenu est riche en enzymes antibactériennes et beaucoup d’autres micronutriments. Les apiculteurs placent une trappe à pollen juste à l’entrée de la ruche. Les abeilles nettoient ainsi leurs pattes avant d’y rentrer et le pollen qui tombe est récolté chaque jour. Une partie du pollen, étant utile pour la vie des abeilles, est tout de même laissé à l’intérieur de la ruche.
Le pollen est une minière de bonnes choses. Il contient des vitamines liposolubles, A, D, E, K et hydrosolubles, celles du groupe B et C ; des minéraux comme le fer, le calcium, le zinc, le sélénium ; des polyphénols à l’action antioxydant et des phytostérols. Ses vertus thérapeutiques sont nombreuses. Le pollen a une action bénéfique sur les intestins, sur la prostate, sur l’équilibre pondéral, sur l’ostéoporose, sur le système immunitaire, sur la circulation sanguine.
Attention tout de même à la qualité. Le pollen doit être de bonne qualité pour conserver toutes ses qualités intactes. Tout le monde peut en consommer et de façon régulière : une cuillère à soupe, environ 15g, est la dose recommandée dans la plupart des cas. Il s’agit d’un allié précieux pour prévenir les maladies pendant la saison froide.
Pour en savoir plus : Patrice Percie du Sert, Ces pollens qui nous soignent, Guy Trédaniel Editeur, 2005
ARTICLE VENANT DE www.buddhachannel.tv
Commentaires sont fermés