Le chercheur explique : « En Nouvelle-Zélande, où l’élevage est plus développé, on avoisine les 50% (des émissions de gaz à effet de serre) ». L’enjeu est donc de taille.
La bactérie présente dans l’intestin du kangourou élimine les ballonnements et facilite la digestion. Cela permettrait une économie de plusieurs millions de dollars en fourrage. Le bétail en profiterait également, tirant 10 à 15% d’énergie supplémentaire pour une alimentation identique. Vaches et moutons pourraient donc, dans quelques années, se voir inoculer la bactérie du kangourou afin d’aider leur digestion et ainsi lutter contre le réchauffement climatique. Ce projet, plutôt surprenant, ne devrait pas voir le jour tout de suite. Il faudra au moins trois ans de travail aux chercheurs pour isoler le micro-organisme avant de pouvoir étudier son transfert. D’animal vedette, le kangourou pourrait donc bientôt devenir, aux Antipodes, l’étendard bondissant de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Antoine Ginekis pour www.buddhachannel.tv