Capitalisme, bouddhisme, populisme
Ces trois mots désignent trois courants, trois forces, très à la mode en ce moment, qui semblent se développer tout à fait indépendamment les uns des autres, et même de façons contradictoires. Le capitalisme trouve sa source en Occident, le bouddhisme, en Asie, et certains voient celle du populisme en Amérique latine. Le premier est matérialiste, le deuxième, spirituel, le troisième, idéologique. Le premier promet l’enrichissement, le deuxième, la sérénité, le troisième, la sécurité.
Le bouddhisme suppose l’indifférence au désir matériel, ce qui est contraire aux nécessités du capitalisme, lequel suppose la liberté individuelle, elle-même contraire aux exigences du populisme. Ces trois projets sont donc a priori à des années-lumière les uns des autres, et leur expansion actuelle simultanée ne serait que le résultat de coïncidences.
Il y a très rarement des coïncidences en Histoire ; ici, il n’y en a aucune.
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