Dans ce récit de voyage, l’auteur passionnée de voyages et de marche, relate son pèlerinage au Japon sur les traces de Kûkai, fondateur du bouddhisme Shingon.
« Comme une feuille de thé, j’ai progressivement infusé sur ce chemin au bout du monde », écrit Marie-Édith Laval. Après 1 600 km parcourus sur le chemin de Compostelle en 2012, c’est au Japon que cette orthophoniste, passionnée de marche et de voyages, va poursuivre ses pérégrinations un an plus tard, sur les traces de Kûkai (774-835).
La mort au monde temporaire du voyageur
Fondateur du bouddhisme Shingon, cet homme de lettres et philosophe serait à l’origine du pèlerinage de Shikoku. Formant le sud-est de l’archipel du Japon, cette île invite depuis des siècles les pèlerins à atteindre les 88 temples qui s’y dressent, sur un chemin circulaire. Ce dernier, divisé en quatre provinces, permet de franchir les étapes nécessaires à la réalisation de soi : l’éveil, l’ascèse, l’illumination et le nirvana. En vraie henro, pèlerin japonais, Marie-Édith Laval devra s’équiper d’un bâton, d’un chapelet bouddhique et d’une cloche. Mais aussi revêtir la traditionnelle veste blanche, couleur du deuil au Japon, symbolisant la mort au monde temporaire du voyageur.On apprend avec elle également comment effectuer les rituels nécessaires à l’entrée des temples, aux noms évocateurs : roue du Dharma, pic de Lumière, montagne de la Paix…
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