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« Le Bilan du Film Ethnographique »

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Le printemps rime avec découverte. Le Bilan du Film Ethnographique en est la preuve. A partir du 17 mars, et pendant une semaine, le Musée de l’Homme devrait accueillir cinéastes, chercheurs et producteurs pour la 26ème édition du Festival.

Festival du Film Ethnographique
Festival du Film Ethnographique


40 films venus de tous les coins du monde, des débats, des tables rondes… cette manifestation internationale est aussi l’occasion pour passionnés ou curieux de voir un autre genre de documentaires.

Il s’agit, pour Marc H. Piault ( Président du Comité du Film Ethnographique), de “redécouvrir et réinventer le monde grace à l’étonnement merveilleux de la démarche audiovisuelle”.

En deux mots, le festival se veut l’occasion de partager les cultures du monde.


Suivre la vie d’un nomade sur les hautes terres du Tibet (A man called Nomad, prix 2002), celle d’une tribu de Papouasie-Nouvelle-Guinée (Maden, une famille bien papoue, 2002) en passant par les cigares de Cuba, les chamans indiens ou le rap français… L’année dernière, environ 4200 spectateurs se sont rendus à la salle Jean Rouch, qui emprunte son nom au fondateur du Festival.

D’après ce dernier, le Bilan « brise avec fracas les tabous qui maintenaient l’ethnographie dans les placards de l’exotisme”.

C’est en 1982 que ce cinéaste et éthnographe a l’idée de créer « le Bilan du Film Ethnographique », afin de confronter l’ensemble des réalisations internationales dans le domaine de l’éthnologie.

(30 ans plus tôt naissait “le Comité du Film Ethnographique », rassemblant déjà professionnels et passionnés au Musée de l’Homme.)


Comme tous les ans, le Bilan se déroulera pendant une semaine autour de réalisations en provenance des quatres coins du monde, majoritairement d’Asie et du Moyen-Orient. (Au terme du festival, trois prix seront décernés par un jury international, composé de cinéastes, de médecins et membres du CNRS).

Quant à la programmation, la première journée sera consacrée au cinéaste Timothy Asch par le biais d’une rétrospective, avant de laisser la place aux documentaires en compétition.


Chamanisme, islam, saveurs du monde ou voyage en Guyane, au Cambodge, au Népal, les projections seront à chaque fois suivies de débats. Sur la trace des pèlerins de Chine, entre deux notes de chants Grecs, les bédouins, les Juifs de Kaboul et les femmes d’Iran seront à l’écran pendant 30, 60 ou 90 minutes.

Un instant de culture, une vision d’ailleurs, pour 5 euros la séance.


Pour en savoir plus (informations pratiques, programmation):

le site du Comité du Film Ethnographique->


Clémence de la Robertie pour www.buddhachannel.tv

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