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Le Bouddha Amitābha

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Aujourd’hui, découvrons Amitābha et honorons ce bouddha majeur, reconnu comme « bouddha des bouddhas » en Chine, en Corée, au Japon et au Vietnam. Vénéré aussi par le Vajrayana tibétain.

Le nom d’Amitābha signifie « lumière infinie », mais pour apprécier la place qu’on lui accorde, il faut entendre : « lumière infiniment étendue dans toutes les directions spatiales avec un temps infini ». Son influence majeure est clairement définie dans un infini spatio-temporel.

Donc, Amitābha est un bouddha honoré dans le bouddhisme Mahayana et le bouddhisme tibétain Vajrayana. Mais on l’appelle aussi Amida, et comme au Japon « Amida-Butsu » c’est-à-dire « Bouddha Amida ». Et les chinois le nomme non pas Amida, mais Amita, « Bouddha Amita ».

Dans le Sutra des contemplations de Vie infinie, Amitābha est le créateur de la Terre pure de l’Ouest, celle de la Béatitude. Il règne sur cette terre qui définie comme pure, parfaite, loin de souffrances et des maléfices. Cette terre de refuge se situe en dehors du cycle des transmigrations.

En statue ou sur les peintures, vous pouvez confondre Amitābha avec le Bouddha historique Sakyamuni. La différence se situe au niveau des mains prennent la position des mudras de la méditation ou celle la transmission du Dharma.

Présente en Chine dès le 2ème siècle, la pratique du bouddha Amitā (donc Amitābha) sera introduite au Tibet au 8ème siècle par Padmasambhava, et au 12ème siècle au Japon par le moine Honen à travers l’école Jodo Shu (appelé l’école de la Terre Pure).

Au Tibet, il est l’un des cinq bouddhas de sagesse, et son espace est la Terre Pure de l’Ouest. Sa couleur est généralement rouge, couleur du soleil qui se couche à l’Ouest, symbole de l’amour bienveillant et de la compassion. Le Panchen Lama, deuxième dignitaire du bouddhisme Gelugpa, est reconnu comme une émanation d’Amitābha

Au Japon, le bouddhisme shingon l’intègre dans le cycle des 13 bouddhas.
Dans la légende du bouddha Amitābha, racontée dans le sûtra de la Vie-Infinie par le Bouddha Shakyamuni, il est dit qu’un roi décida de devenir moine sous le nom de moine Dharmakara et qui devint un bouddha régnant en souverain bienveillant sur une terre pure ouverte à toute personne qui lui demande son aide. Pour cela, il formula 48 souhaits. Au
Tibet comme en Chine, Amitābha (Amituofo) et le bouddha de la compassion Avalokiteśvara ont fait le même voeu, celui de revenir sur terre jusqu’à la libération de tous les êtres.

Comment pouvons-nous entrer dans la Terre Pure … pour certains sages, la seule récitation régulière du nom d’Amitabha permet d’accèder à la Terre Pure Occidentale. Voici ce mantra puissant et si simple à la fois : Nāmo Amitabuddhāya, Nāmo Amitabuddhāya, Nāmo Amitabuddhāya,, Nāmo Amitabuddhāya,, Nāmo Amitabuddhāya,

Réciter ce mantra apporte une grâce spirituelle, sorte de protection qui garantit une vie après la mort physique.

A noter qu’Amitabha si invoqué par le Mahayana est inconnu des bouddhistes du Sud, et donc du bouddhisme Theravada qui n’a pas dans la même histoire que la Mahayana, donc pas le même canon.

Rappelons-nous simplement qu’Amitabha est relié l’eau et que le lotus est sa fleur, le lotus pur comme la terre pure.




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