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Juillet 2015 — Le Journal des Sanghas

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Programme :



Présentation Time Code – 00:32



Actualités Time Code – 00:55

Toutes vos activités pour le mois de juillet 2015.

– Le centre Chadorla Time Code – 01:00

Le centre Chadorla vous invite :

– le 8 juillet pour un enseignement sur «  Tchenrezi, introduction au Bouddha de la compassion  »  ;

– du 15 au 18 juillet pour un stage appelé «  Tchenrezi, pratique du Bouddha de la compassion  ».

– Dechen Choling Time Code – 01:16

Dechen chöling organise 2 événements en juillet :

– du 19 au 28 juillet, une retraite pour les jeunes  ;

– du 29 juillet au 9 août, un camp familial.

– Kalachakra de Paris Time Code – 01:26

Le centre Kalachakra de Paris vous propose différentes retraites d’été :

– Retraite de purification avec le moine Charles du 2 au 12 juillet  ;

– Sérénité de la pleine conscience avec vénérable Lobsang Gendun du 17 au 23 juillet  ;

– Retraite sur «  les 70 sujets  » avec guéshé Dakpa Tsoundou assisté du vénérable Olivier Rossi du 25 au 31 juillet.



L’Annuaire Time Code – 01:52

Situé au nord-ouest de Montpellier, Lérab Ling est l’un des principaux centres européens à perpétuer la tradition d’étude et de pratique du bouddhisme tibétain.
Ce centre de retraite a été fondé en 1991 par Sogyal Rinpoché, l’un des maîtres bouddhistes tibétains les plus renommés de notre temps, auteur du «  Livre Tibétain de la Vie et de la Mort  ».

Depuis son ouverture en 1992, Lérab Ling a été béni par la visite de nombreux grands maîtres de la tradition bouddhiste tibétaine et notamment par Sa Sainteté le Dalaï-Lama en 2000 et en 2008.

Le temple au cœur de Lérab Ling fut construit pour préserver les traditions spirituelles, la culture et l’art uniques du bouddhisme tibétain, qui risquent malheureusement de disparaître de leur terre natale.

Pour en savoir plus sur le centre Lérab Ling, rendez-vous sur
www.lerabling.org.



La présentation d’un Bouddha Time Code – 02:55

Guanyin, une bienveillance généreuse.

Guanyin est la déesse-bodhisattva de la compassion qui est très vénérés dans l’Asie de l’Est. Le nom complet de Guanyin est Guanshiyin, ce qui veut dire « l’Essence de Sapience qui considère les bruits du monde », la sapience étant la sagesse venue du savoir et de la connaissance. On l’appelle aussi Bodhisattva Guanyin ». Au Vietnnam, elle est appelée « Quân Âm ». Il existe peu de bodhisattva féminine dans le bouddhisme, un bodhisattva a fait le voeu d’aider tous les êtres sensibles à s’éveiller. C’est le cas de Guanyin : elle vient au secours de tous les êtres et particulièrement des enfants. Elle est pur amour et libére des souffrances multiples.

La vision de Guanyin change suivant les cultures : elle est en Chine la déesse de la Miséricorde qui suspend son voyage pour écouter les âmes en souffrance. Elle écoute et libère les souffrances. Les taoïstes la considèrent comme une Immortelle. Et elle est perçue comme une divinité par de nombreux bouddhistes.

Guanyin est un pusa, un pusa est le nom chinois qui correspond au mot «bodhisattva » en sanskrit. Elle est un être qui a atteint toutes les étapes de l’éveil, mais ne souhaite pas devenir bouddha, afin de continuer à aider les homme en souffrance par sa connaissance et sa compassion. Sa forme classique est en position debout dans une longue robe blanche, aussi blanche que sa peau, et avec dans ses mains deux symboles : un vase en jade symbole de la pureté de l’eau, et une branche de saule. Mais il existe des centaines de formes différentes de Quanyin. Les plus représentées sont celles qui sont reliées à la Légende de Miao Chan; par exemple, Guanyin à la Cascade en méditation sur un rocher près d’une cascade, Guanyin sur un Dragon ou une tortue de mer. Dans certaines représentations elle a jusqu’à onze têtes, et parfois même jusqu’à mille bras.

La Légende de Miao Chan

Nous sommes sous la Dynastie du Ciel d’Or soit environ 700 ans avant Jésus-Christ. Un roi du nom de Miaozhuang monta sur le trône après voir créé de lourdes batailles sanguinaires, si lourdes que les dieux ne lui permirent pas d’avoir un fils, mais seulement 3 filles. Pas de prince héritier pour monter un jour sur le trône ! La punition était terrible et inacceptable pour le roi. Son entourage lui disait que ce n’était pas grave puisqu’une de ses filles pourrait épouser un prince capable de devenir roi. Les deux premières filles se marièrent, mais les deux maris n’avaient pas le profil pour devenir roi. La dernière qui s’appelait Miao Chan refusait tout mariage arrangé et elle annonça son désir profond de devenir nonne. Ne pouvant infléchir la détermination de sa fille, le roi en colère ne lui laissa que quelques vêtements de mendiante et lui supprima tout confort en la condamnant à rester dans un jardin du palais. Miaochan malgré la rigueur des pluies et du froid, sans abri, s’adapta à cette nouvelle vie méditative qui lui permettait enfin de se sentir en chemin. La princesse insista pour rejoindre une congrégation de religieuses. Le roi imagina alors un autre stratagème pour lui faire changer d’avis. Il accepta de l’envoyer au monastère, mais il demanda aux nonnes d’être terriblement dures avec sa fille pour qu’elle accepte de se marier. Il menaça les nonnes au cas où elles soient trop complaisantes avec la princesse. Miao Chan supporta toutes les charges, tous les tourments, sans montrer la moindre contrariété. La supérieure des nonnes prévint la princesse que si elle ne renonçait pas à son statut religieux, le roi ferait des représailles sur toute la communauté. Voyant que les nonnes s’émerveillaient de la pureté de pratique de sa fille, le roi envoya des soldats pour brûler le monastère. Quand les soldats mirent le feu à plusieurs endroits du couvent, Miaochan se piqua la langue et cracha en direction du Ciel. Aussitôt, de lourds nuages apparurent et déversèrent un déluge d’eau qui éteignit l’incendie. De colère, le roi décida d’éxécuter sa fille rebelle. Mais s-quand le bourreau essaya de la tuer, le sabre se brisa sans blesser la jeune femme. Des soldats cherchèrent à la tuer avec leurs lances. Ils ne purent la toucher. Après un passage dans le monde des enfers, Miaochan va prêcher auprès des damnés qui immédiatement vont perdre leurs tourments pour retrouver la joie. Le Bodhisattva des Enfers émerveillé par sa puretéla nomma Souveraine du Ciel, de la Terre et du Bouddhisme. C’est ainsi que Miaochan devint 觀音 Guanyin monta sur son trône de lotus.

Quan Âm, Déesse de la Compassion

A CHACUN SA QUAN ÂM. 
Dans toutes les pagodes vietnamiennes, où elle est particulièrement vénérée, on peut se recueillir devant elle : répondant au nom de « Avalokistéshvara » en sanscrit, la déesse Quan Âm est l’incarnation de la compassion et de la sagesse, déclarées qualités principales de l’état de bouddhéité. Ses mille bras sont une aide précieuse pour combattre le mal, comme ses mille yeux lui permettent de tout voir. La légende veut que la fille du roi Dieu Trang Vuong, chassée du palais royal et contrainte aux travaux forcés pour avoir refusé de se marier, entre en religion bouddhique et implore Bouddha quand son père tente de la tuer par le feu. Témoin éphémère de la souffrance des hommes condamnés aux dix-huit enfers, elle supplie Bouddha de miséricorde, et fait libérer tous les prisonniers. L’âme réconciliée au corps, elle accède enfin au statut de « Bouddha Quan Âm » et se rend au temple du Huong Tich.

La déesse de la compassion d’Asie orientale a la métamorphose facile. Logique, quand on retrouve sa première forme indienne au masculin (Avalokistéshvara). Ainsi, ses pouvoirs miraculeux lui permettent de se rapprocher des victimes qui l’implorent, et de leur porter un secours efficace.

C’est de là que vient l’expression « c’est l’incarnation de Quan Âm », pour une personne au cœur généreux.

Retrouvez Quan Am sur Buddhachannel – https://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article271



L’émotion du mois – La joie Time Code – 10:34

Comment voit-on la joie dans la pensée occidentale et la joie dans ce que le bouddhisme appelle « mudita ».

Chez nous, occidentaux, la joie est une émotion à la fois positive, qui peut devenir un choix spirituel de vie. Cette satisfaction profonde s’allie à notre conscience dans une approche palpable du bonheur.

Pour le philosophe hollandais Spinoza, le grand penseur de la joie, cette joie forme, avec la tristesse et le désir, l’un des trois affects fondamentaux de l’être humain: tous les autres sentiments (amour, haine, espérance, crainte, etc.) se définissent comme des formes particulières de joie ou de tristesse. La joie (lætitia en latin) est définie par Spinoza comme « le passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection » c’est-à-dire comme une augmentation de forces et de la réalisation de soi d’un être humain. La joie est ainsi un accroissement de notre puissance, lié à la réalisation de nos désirs et de notre effort pour persévérer dans l’existence.

Pour Nietzche, la joie est reliée à notre capacité d’approbation de l’existence avec ses joies et ses souffrances.

Henri Bergson voit dans la joie le signe d’un accomplissement, d’une réussite et d’un achèvement, ce qui, selon lui, en fait un indice du sens de l’existence humaine: en effet, toute grande joie est la conséquence d’une création – par exemple la joie de l’entrepreneur qui a fondé une entreprise qui marche, ou la joie de la mère qui a engendré et élevé son enfant, montrent qu’ils ont créé quelque chose de viable. Ainsi, le sens de la vie humaine serait la création. C’est pourquoi Bergson distingue soigneusement le plaisir, simple subterfuge de la nature pour provoquer la conservation des êtres vivants (la recherche du plaisir et la fuite du désagrément attirant ces êtres vers les actes utiles à la conservation de la vie), et la joie, qui signale quant à elle un accomplissement de la vie humaine.

Dans « l’art de la Joie », Nicolas Go repense la joie comme une pratique de sagesse qui se passe de toute raison et s’accomplit dans l’art, le rire et le sacré.

Et maintenant dans le bouddhisme, qu’est-ce que la joie ? Muditā désigne la joie en pâli comme en sanskrit, et ce terme est autant utilisé dans l’hindouisme que dans le bouddhisme. Pour le Bouddha, il s’agit de trouver, à l’aide de la conscience, une joie sans limite en regardant en chaque être les qualités plutôt que les défauts. Ce positionnement mental permet de laisser rayonner cette joie dans les 4 directions de l’univers. Cette méditation sur le Joie dite sympathisante, fait partie des Quatre Incommensurables, ces quatre pratiques indissociables dans une démarche bouddhique : Maitri ou Mettā, la bienveillance – Karunā, la compassion, Upeksā ou Upehhā l’Equanimité. Comme cette joie est toujours une joie qui naît devant les qualités des autres, leurs vertus, leurs richesses, leurs réussites, leurs bonheurs, elle est donc toujours intimement liée à cette compassion et à l’amour bienveillant. La joie sacrée, Muditā, se définit par le souhait que les autres connaissent un bonheur parfait dénué de toute souffrance ainsi que par la réjouissance devant ce bonheur.

Mais la joie bienveillante a 2 ennemis, un ennemi qui semble presque identique, l’euphorie,mais qui est un attachement excessif aux expériences plaisantes. Et un ennemi sournois, la jalousie qui nous fait détester les joies et les bonheurs des autres.

Donc, développons cette joie en toute circonstance envers chacun, quelque soient les contre-temps et les drames, ainsi le propose la pratique bouddhiste.



La Boutique de Buddhachannel Time Code – 14:32

«  Le bonheur en suspens  » nous conduit des plus hautes vallées de l’Himalaya à l’implantation du bouddhisme dans le Morvan. C’est le récit de la création d’une communauté bouddhiste dans la petite commune de La Boulaye, de la construction du Temple des Mille Bouddhas à la reconstruction d’un Pavillon du Bhoutan.

Ce film met en scène des hommes et des femmes, ici et là-bas, qui se retrouvent autour des mêmes valeurs.

Pour commander ce DVD, rendez-vous dans la rubrique DVD de la boutique de Buddhachannel.http://shop.buddhachannel.tv/?p=4067



Fin







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