Les turpitudes du cercle – Lou Ma Ho

Des contes zen originaux

Si de très nombreux contes zen traditionnels sont parvenus jusqu’à nos jours depuis l’Asie médiévale où ils sont apparus (Chine, XIIe siècle ; Japon, XVe siècle), ceux-ci sont tout droit sortis de l’imaginaire de leur auteur, Lou Ma Ho.

Fin connaisseur de l’Asie, il joue, pour le lecteur occidental, le rôle de passeur vers cet univers subtil grâce à son sens affirmé du récit.

Les leçons de la vie du Zen

À l’origine du conte zen se trouve le koan, sorte de problème ou maxime paradoxale, que le maître donne à résoudre à ses disciples.

Utilisé dans certaines branches de cette philosophie bouddhiste comme outil d’apprentissage, au même titre que la méditation assise, il est destiné à mettre l’élève sur la voie de l’Éveil.

Il ne doit pas être intellectualisé, rationnalisé, comme on le ferait pour la morale d’une fable de La Fontaine.

Il convient de s’en imprégner jusqu’au plus profond de soi pour en saisir le sens « avec le ventre », c’est-à-dire de tout son être, et non avec le seul esprit, coupé du reste de soi-même.

Ainsi, ces contes de sagesse sont comme autant de leçons de vie à méditer… à moins qu’il ne s’agisse finalement toujours de la même.

Le souffle des arts martiaux

Maître de Wu Dao (discipline d’origine sinovietnamienne), Lou Ma Ho montre dans ce recueil une nette préférence pour les thématiques martiales.
Samouraïs, maîtres d’armes et art du sabre sont au coeur de la plupart de ces contes.

Après avoir terminé ses études, Marc-Olivier Louveau travaille au théâtre et à la radio. Ensuite il opte pour la conception et la rédaction dans la publicité. Ces diverses formes de rédaction le poussent vers l’écriture de scénarios pour le cinéma et la télévision.

Expert en Viet Vo Dao, art martial Vietnamien, il crée sa propre école à Paris en 1996.

En 2000, il réalise un documentaire sur l’histoire des arts martiaux Vietnamiens, « Les Fils du Ciel ». Cela lui permettra de joindre ses deux passions : Asie et cinéma.

En visionnant l’un de ses courts métrages, « La Main sur le Coeur », son Maître de calligraphie lui fait don de son pseudonyme Lou Ma Ho (celui qui diffuse la parole de Confucius en Occident).

En 2005, il réalise « L’Eveil du Moine » un film qui recevra de nombreux prix dans les festivals du monde et sera diffusé dans de nombreux pays.

En 2006, il réalise « Nico », et en 2008 le moyen métrage « Cellule Morte » qui connaîtra un beau parcours.

En 2009, « 1,2,3 Soleil », un court métrage co-écrit avec sa fille Klara âgée de 11 ans.

En octobre 2011, Il finit le tournage des dernières images de « Koan de Printemps » une fiction de 80 minutes qui se passe au Vietnam.

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