« Respirez…fermez les yeux… ». Les yeux clos, la jeune femme murmure : « Vos pensées vagabondent, c’est bien ». Un bol tibétain résonne. La séance de méditation de « pleine conscience » est terminée et chacun retourne à son bureau.
La salle de conférences de l’Association Psychologique Américaine (APA), dans un immeuble de bureaux du centre de Washington, ne ressemble pourtant en rien à un temple bouddhiste.
Et la séance de méditation que vient de diriger pour 12 salariés Klia Bassing, 38 ans, pendant la pause déjeuner, ne relève pas de la dernière foucade en date de citadins en quête de spiritualité.
– Pleine conscience –
La « méditation de pleine conscience », qui fait depuis quelques années fureur aux Etats-Unis et dans le monde occidental, est saluée par les scientifiques pour ses bienfaits en matière de réduction du stress ou de lutte contre l’obésité, la dépression voire les problèmes digestifs.
La « pleine conscience — ou +mindfulness+ en anglais — c’est le fait de prendre conscience du moment présent », explique à l’AFP Mme Bassing qui dirige des cours à la Banque mondiale, dans des cabinets d’avocats ou d’assurances de Washington.
« D’ordinaire, notre esprit pense à n’importe quoi sauf au moment présent. Il anticipe les événements, s’inquiète, fait des projets ou rumine quelque chose qui s’est passé avant », dit la jeune femme, qui a fondé le centre Visit Yourself at Work.
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