Sur scène devant des manifestants à Bangkok, un moine drapé dans sa robe safran exhorte ses «guerriers» à combattre un pouvoir au «coeur noir».
Un engagement public inhabituel dans une Thaïlande profondément bouddhiste où certains jugent primordial que les religieux observent une stricte neutralité politique.
Depuis trois mois, le gouvernement de la Première ministre Yingluck Shinawatra est dans la ligne de mire de militants qui réclament son départ et la fin de l’influence de son frère Thaksin, ancien chef du gouvernement renversé par un coup d’Etat en 2006.
Les protestataires accusent Yingluck d’être une marionnette du milliardaire haï. Et rejettent les élections législatives prévues dimanche.
Dès les premiers jours du mouvement à l’automne, Luang Pu Buddha Issara, 58 ans, est apparu aux côtés du principal meneur, Suthep Thaugsuban, organisant des prières ou prenant la parole sur scène, l’ancien député assis à ses pieds en signe de respect.
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