Le Népal, bien que pays frontalier de l’Inde, est aussi différent de celui-ci que peut l’être une orange d’un citron. Bien sûr le népali se rapproche de l’hindi et bon nombre de Népalais le comprennent grâce aux téléromans qui inondent leurs foyers. Mais pour le reste…
De Kathmandu, je ne connaissais que cette case de «Tintin au Tibet» où le héros de notre enfance arrive à l’aéroport. La capitale du Népal est propre, beaucoup plus propre, calme, beaucoup plus calme et ces immeubles sont mieux entretenus, beaucoup mieux que ceux de Delhi. Est-ce l’absence quasi totale de vaches, de chèvres et de cochons dans les rues, mais les ordures ménagères sont ramassées tôt le matin? Restent seulement au sol quelques sacs de plastique noir qui emballent pratiquement tout ce qu’on achète, des légumes aux vêtements et des souvenirs aux médicaments. Les rues sont goudronnées et bordées par un trottoir. De quoi se croire à Paris ou à Montréal (non quand même! j’exagère un peu).
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