L’art de la méditation en quelques vers
Assis en tailleur voilà des heures qu’il médite,
Contemplant son ego qui s’éffrite,
Sous la quiétude joyeuse de sa respiration,
Se lève le voile de l’ignorance pour ne laisser qu’une seule intention,
Qui brille comme l’aube en son coeur,
Car il ne connait plus la terreur,
Des illusions passées de son enfance,
Qui résonnait trop à son gout le son de l’ignorance,
L’air éffleure ses narines d’un léger mouvement,
Sur lesquelles il dépose sa conscience de l’instant,
Sous la protection bienveillante des arbres,
Son esprit devient le parfait contraire du marbre,
Ses mains jointes saluent le ciel,
Quand sa respiration caresse la terre qui pour l’essentiel,
Acceuille son corps comme un viel ami,
Qui par un jeune matin de printemps s’est dissout dans l’infini
– Julien Gelas
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