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«Socrate et Bouddha sont des psys!»

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Frédéric Lenoir confirme avec «L’âme du monde», roman philosophique et «Conte des contes» pertinent, qu’il est un passeur de spiritualités majeur de notre époque.

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A tout juste 50 ans, le philosophe, sociologue et historien des religions Frédéric Lenoir, directeur de la rédaction du magazine Le Monde des religions, s’impose comme un passeur majeur de sagesses et spiritualités vivantes. Auteur d’une trentaine d’ouvrages, essais, romans, encyclopédies ou pièces de théâtre, traduit dans une vingtaine de langues, il signe avec L’âme du monde un conte spirituel puissant, simple et sage. L’histoire raconte comment huit sages de confessions différentes des quatre coins du monde – un lama tibétain, un moine chrétien américain, une mystique indienne, un kabbaliste israélien, une philosophe néerlandaise, un maître soufi africain, une chamane de Mongolie, un maître taoïste chinois – se retrouvent dans un monastère au fin fond du Tibet. Pressentant qu’une catastrophe est sur le point d’arriver, ils décident de transmettre ce qu’ils jugent essentiel comme message spirituel et philosophique aux deux adolescents qui les accompagnent. Interrogation inspirée et inspirante sur les différences qui opposent les hommes et qui, surtout, les rapprochent, limpide et fluide, L’âme du monde est à mettre entre toutes les mains.

Vous avez déjà publié plusieurs essais qui font une synthèse des grandes sagesses du monde, dont «Socrate, Jésus, Bouddha – Trois maîtres de vie» ou «Le petit traité de vie intérieure». Pourquoi «L’âme du monde», conte philosophique traitant également de la sagesse universelle?

L’âme du monde est justement parti du Petit traité de vie intérieure. Suite à ce livre, qui a eu un énorme succès, j’ai reçu plus de 6000 mails de lecteurs me disant que ce texte avait changé leur vie et qu’il fallait écrire la même chose pour ceux qui ne lisaient pas les essais, qui n’avaient pas de culture religieuse. J’ai donc voulu transmettre de manière simple et accessible l’essentiel de ce que j’ai à dire sur la sagesse universelle.

La fiction est-elle plus efficace que l’essai?

La fiction est toujours plus accessible que l’essai. Elle fait jouer l’imaginaire, nous projette dans l’émotion, le cœur, en plus de la raison. Même si mes personnages sont des archétypes et que mon livre est un conte davantage qu’un roman, le lecteur peut s’attacher, se projeter dans mon récit davantage qu’avec un essai. Le monde moderne méprise l’imaginaire et survalorise la raison critique, l’analyse et le discernement. Le roman est encore considéré comme un truc de bonne femme ou d’enfant! Ce Conte des contes s’inspire de ces histoires universelles qui prouvent que l’homme est le même partout. Et, dans sa forme, du Prophète de Khalil Gibran.

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