Accueil Espace Bouddhiste Interreligieux Le Dalai Lama invite les bouddhistes à suivre la voie de Mère...

Le Dalai Lama invite les bouddhistes à suivre la voie de Mère Térésa

102
0

mother_teresa-2.jpg

À 71 ans, Samdhong Rinpoche est exilé en Inde où il vit depuis 1959, lorsqu’il a fuit le Tibet suite à la répression du gouvernement chinois. Le 29 Juillet 2001, il a été élu premier ministre du gouvernement tibétain en exil par les civils qui avaient fuit le Tibet. Retrouvez ici une partie de son interview par AsiaNews:

Comment les bouddhistes tibétains voyaient-ils Mère Térésa?

Elle représente l’amour sans distinction et la compassion pour l’humanité toute entière. Dans le bouddhisme tibétain, la Mère est la réincarnation de Maha Karuna (l’incommensurable compassion). L’amour que l’on voit tous les jours trouve souvent une raison: nous aimons nos amis, notre famille … Mais l’amour de Mère Térésa était un amour divin pour chaque être humain. Et elle exprimait son amour en rendant service avec beaucoup d’humilité.

Mère Térésa était au service des autres, elle transfigurait l’humanité souffrante avec son amour et sa compassion. Pour elle, personne n’était inatteignable. Elle offrait son âme au plus pauvre parmi les pauvres et lui donnait une raison de vivre, de la dignité.

Quels rapports Mère Térésa entretenait-elle avec le Dalai Lama?

Le Dalai Lama admirait Mère Térésa et avait un profond respect pour elle. Après l’avoir rencontrée, il a dit qu’elle était un véritable être de compassion. Bien souvent il a invité les Moines et nonnes bouddhistes à suivre l’exemple de Mère Térésa, à servir le plus pauvre parmi les pauvres en s’inspirant de son esprit, de sa compassion, et de son dévouement. Il a également dit que l’esprit, la compassion et le dévouement de Mère Térésa continueraient toujours à guider la communauté des hommes.

À lire également sur Buddhachannel:

Mère Térésa: Emblème de bonté et d’altruisme


Traduction par Brice Andlauer

Source: Asia News




Previous articleNouveauté Lecture — Le Tao Te King des Parents – Lao-tseu et William Martin
Next articleLe bouddhisme engagé – Eric Rommeluère