en ce jour, sans but.
Ne souhaitant rien,
sauf à n’être qu’Un avec la marche.
Feuille d’érable, sans le savoir, tu tombes,
tourbillonnante,
et sur le sol, te poses.
Allongé, j’écoute
passer la musique du vent.
Les feuilles frémissent.
Un peu affolées, elles tremblent.
Oui, mais n’est-ce pas plutôt toi qui ressens cela ?
Etang, plat comme le calme,
mais le vent passe.
Tous deux sont indifférents.
Flotte, feuille sur l’eau !
Quelle chance as-tu ainsi !
Mais je peine pour nager.
Maka, Hannya Haramita Shingyo !
La Sangha chante.
Tous ensemble, nous sommes Un.
Pierre « Dôki » Suchet