Sortant victorieux de deux résistances longues et difficiles, le Vietnam connaît de vigoureux changements durant son œuvre de Renouveau, le niveau de vie de sa population s’améliorant matériellement comme spirituellement.
À l’occasion de la candidature du Vietnam au Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour le mandat 2013-2016, l’Agence vietnamienne d’informations (AVI) tient à présenter un bouquet d’articles pour offrir aux lecteurs une vue générale sur les activités religieuses des Vietnamiens, actualiser et authentifier les informations sur leur liberté de poursuivre leur aspiration ardente, leur goût ainsi que de pratiquer leur foi dans cette terre plurimillénaire de belles traditions culturelles.
Dès sa fondation avec les traces de culte figurant sur les tambours de bronze de Dông Son (du VIIe siècle au Ier siècle avant J.-C. ), croyances et religions vont toujours de pair avec la vie spirituelle des Vietnamiens, dont elles sont un élément inséparable.
En 2010, le Vietnam comptait 32 organisations religieuses ayant reçu la licence d’activité avec environ 15,5 millions de fidèles, soit 18% de la population. Cependant, le nombre de pratiquants est bien supérieur, rien que ceux ayant pris refuge dans l’Éveillé se sont chiffrés à quelque 45 millions.
Les religions principales au Vietnam comprennent le bouddhisme – des deux véhicules – avec environ 6,8 millions de personnes, le christianisme avec 5,7 millions, le bouddhisme de Hoa Hao avec 1,4 million, le caodaïsme avec 808.000, le protestantisme avec 734.000, l’islam avec 73.000, et le brahmanisme avec 56.000.
Les croyances populaires sont forts diverses, hautes en couleurs locales et souvent mêlées avec une religion. Des statistiques indépendantes ont montré que 98% des familles vietnamiennes pratiquent le culte à leur domicile.
Vivant depuis longtemps sur une terre d’interférence de grandes civilisations, du temps d’antiquité à celui de la féodalité et au temps contemporain, les Vietnamiens ont réservé un accueil ouvert à la foi et l’ont assimilé à leurs activités spirituelles traditionnelles.
L’homme de culture Phan Ngoc a estimé qu’il s’agissait d’un processus de »réfraction » de nouveaux éléments de formation selon la »fonction constante de la culture vietnamienne ». Croyances et religions au Vietnam sont non seulement variées en terme d’origine, d’histoire de développement, de forme des rites, mais aussi capables de s’adapter aux conditions naturelles du pays.
C’est pourquoi, la garantie de la liberté et de la concorde entre croyances au sein du peuple est toujours une tâche importante de premier rang de l’Etat vietnamien, notamment en cette période d’intégration où les cultures se rapprochent de plus en plus.
Lors de la première réunion du gouvernement provisoire tenu le 3 septembre 1945, un jour seulement après la proclamation de la Déclaration d’indépendance, le Président Hô Chi Minh a défini les principes de »liberté de croyance et de solidarité entre non-catholiques et catholiques ». Il a affirmé l’objectif commun des créateurs de grandes religions d’une oeuvre de charité, d’équité et de liberté. Il s’agit également de l’objectif suprême de la Révolution du Vietnam.
La position préliminaire de l’époque Hô Chi Minh a été et demeure un guide politique sur la question religieuse du Parti et de l’Etat vietnamiens lors des sept décennies passées, constamment rappelé lors de chaque congrès du Parti ainsi que dans les quatre Constitutions du pays.
Parallèlement aux acquis socioéconomiques de l’oeuvre de Renouveau, le niveau culturel de la population s’est amélioré. Les activités religieuses sont de plus en plus riches et animées tant en fêtes qu’en rituels et événements d’envergure internationale.
La candidature au Conseil des droits de l’homme de l’ONU reflète encore une fois les engagements vigoureux du Vietnam en matière de garantie des droits fondamentaux de l’Homme, dont la liberté religieuse, contribuant aux efforts d’édification d’un monde équitable et heureux.
– Source: VietnamPlus