26.09.2011
Le futur choix par le chef spirituel des Tibétains de son successeur sera « illégal », a prévenu Pékin, lundi 26 septembre, affirmant que le titre de dalaï-lama était conféré par le gouvernement central chinois.
Deux jours plus tôt, le dalaï-lama, 76 ans, déclarait que lui seul choisirait sa réincarnation, lorsqu’il aurait « autour de 90 ans ».
« En dehors de la réincarnation reconnue à travers ces méthodes légitimes, aucun candidat ne peut prétendre à une reconnaissance ou à un agrément, s’il a été choisi pour des finalités politiques par qui que ce soit, y compris par ceux qui se trouvent dans la République populaire de Chine », a assuré le Prix Nobel de la paix dans un document publié à l’issue d’un rassemblement de responsables des quatre écoles spirituelles du bouddhisme tibétain à Dharamsala, dans le nord de l’Inde.
ET LA RÉINCARNATION DE MAO ?
Le 23 septembre, le dalaï-Lama évoquait la question lors de cette conférence religieuse à Dharamsala, siège du gouvernement tibétain en exil : « Si le gouvernement chinois a l’intention de se charger de nommer ma réincarnation, il doit alors accepter la religion et le concept de vie future », relate The Tibet Post, publication de la diaspora tibétaine à Dharamsala.
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