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Chronologie du Tibet (649-2010)

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20.10.2010

Tibet_flag.jpg649: Mort de Songsten Gampo, 33e souverain qui unifia l’Empire du Tibet. L’une des ses épouses est créditée d’un rôle décisif dans l’implantation du bouddhisme.
1206: Gengis Khan, nouveau chef des Mongols. A sa mort, en 1227, les Tibétains interrompent l’envoie de tributs à l’Empire mongol. En 1240, le petit-fil de Gengis Kahn envahit le Tibet.
1409: Fondation de Ganden par le réformateur Tsong-Khapa; avec Drepung et Sera, ces monastères seront les « trois pilliers » du Tibet.
1578: Début de la lignée des dalaï lamas.
1654: A Lhassa, construction de la résidence officielle du souverain, le Palais de Potala.
XVIIIe siècle: Rivalités entre Mandchous et Mongols; le Tibet se gouverne seul.
1910: Zhao Erfeng, seigneur de guerre chinois, dit « le Boucher », saccage Lhassa. le dalaï lama s’exile en Inde.
1911: Fin de l’empire mandchou en Chine, proclamation de la république.
1912-1913: Indépendance du Tibet, officiellement réaffirmée par le XIIIe dalaï lama à Ourga (actuelle Oulan-Bator, en Mongolie)
1914: Conférence de Simla définit la frontière entre le Tibet, l’Inde et la Chine.
1918: Le traité de Rongbatsa fixe la frontière orientale entre la Chine, le Tibet et l’Inde.
1935: Naissance de l’actuel dalaï lama, XIVe de la lignée, dans la province de l’Amdo.
1950: 80 000 soldats de l’Armée populaire de libération chinoise envahissent le Tibet.
1951: signature à Pékin d’un accord en 17 points qui affirme le rattachement du Tibet à la Chine, moyennant une large autonomie.
1959: soulèvement antichinois à Lhassa. Des milliers de morts. Le dalaï lama part en exil en Inde.
1965: Pékin crée la région autonome du Tibet, comprennant à peine la moitié du territoire historique du Tibet. Le reste est dépecé entre les provinces chinoises limitrophes.
1966: révolution culturelle au Tibet. La quasi-totalité des monastères et temples détruits. Des milliers de Tibétains sont envoyés dans les camps de travail.
1976: Mort de Mao Zedong.
1979: une délégation du dalaï-lama se rend en Chine et au Tibet. Trois autres suivront, sans résultat.
1980: Hu Yao-bang, secrétaire général du parti communiste chinois, se rend à Lhassa et s’indigne de la situation. Il sera limogé en 1987 avant d’avoir pu la changer.
1987-1988: le dalaï lama propose propose de laisser Pékin contrôler les affaires étrangères et la défense du Tibet en échange d’un plan de paix prévoyant une autonomie interne. Des manifestations indépendantistes sont sévèrement réprimés, faisant plusieurs dizaines de morts.
1989: émeutes à Lhassa. Plusieurs dizaines de morts. Le gouvernement chinois instaure la loi martiale. En octobre, le prix Nobel de la paix est remis au dalaï lama.
1991: le congrès américain vote une résolution qui affirme que « le Tibet est un pays illégalement occupé par la Chine ».
– 1992: la Chine déclare le Tibet « ouvert » aux investisseurs chinois ou étrangers. Des milliers de colons hans affluent dans la région de Lhassa.
1995: début d’une controverse sur la 10e réincarnation du panchen lama. Pour la première fois dans l’histoire du bouddhisme tibétain, Pékin intervient dans le choix du panchen lama en désignant un garçon de six ans et en plaçant en résidence surveillée l’enfant reconnu par le dalaï lama.
1999: Négociations gelées entre Pékin et le dalaï lama.
2000 : Lancement du « programme de développement de l’Ouest », favorisant la colonisation par sinisation accélérée.
Septembre 2002: Lodi Gyaltsen Gyari, le représentant du dalaï lama aux États-Unis, effectue une visite à Pékin et à Lhassa.
2006: Arrivée du premier train à Lhassa.
Mars 2008: des manifestations et émeutes antichinoises dans plusieurs villes tibétaines sont sévèrement réprimées, faisant près de 200 morts et 1 000 blessés selon les exilés, 21 morts selon Pékin, tous du côté des forces de l’ordre.
Novembre 2008 : échec des discussions entamées en avril entre les émissaires du dalaï lama et des représentants du gouvernement chinois.
– Janvier 2009 : à l’approche de l’anniversaire du soulèvement antichinois de 1959, les autorités chinoises multiplient les arrestations.
Mars 2009 : A l’occasion de l’anniversaire du soulèvement antichinois de 1959, Pékin célèbre la « fin de la féodalité » au Tibet. de son côté, le dalaï lama accuse Pékin d’avoir fait du Tibet un « enfer ».
Avril 2009 : la France, en froid avec la Chine après la rencontre de Nicolas Sarkozy avec le dalaï-lama en décembre 2008 se réconcilie avec Pékin avec la publication d’un communiqué conjoint réaffirmant la volonté de « renforcer le partenariat stratégique global ». Paris y déclare que « la France récuse tout soutien à l’indépendance du Tibet, sous quelque forme que ce soit ».
Janvier 2010 : deux émissaires du dalaï-lama se rendent en Chine pour une reprise du dialogue avec Pékin. La Chine réaffirme son refus de toute concession sur la souveraineté chinoise dans la province.
Un officier de l’armée populaire, Padma Choling, succède au gouverneur Qiangba Puncog, un civil.
Février 2010 : le Président Barack Obama reçoit le dalaï lama à la Maison Blanche, après avoir renoncé à le recevoir en octobre 2009.


Source : www.lexpress.fr

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