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L’açaï, fruit miraculeux

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12.08.2009

Après le mangoustan, le goji ou encore le noni, le nouveau fruit à consommer, c’est l’aiçaï !

Cette petite baie brésilienne ressemble un peu à une myrtille. Elle est consommée depuis toujours par les indigènes d’Amazonie, qui apprécient également les jeunes pousses de son arbre, l’açaïzeino. Sur place, les fruits sont consommés immédiatement, car ils se détériorent rapidement au contact de l’oxygène, de la chaleur et de la lumière.

C’est pourquoi on ne peut exporter l’açaï que sous forme congelée, de poudre ou encore par des produits transformés (confitures, sorbets, yaourts ou jus…) En France, par exemple, on ne trouve que de la pulpe congelée.

acai-berry.jpg Pour la consommer, c’est selon chacun. Dans la cuisine sud américaine, on mange l’açaï aussi bien en plat sucré, qu’en salé. Ainsi, les petites baies accompagnent souvent des grillades de viandes ou de poissons.

Notons qu’elle a un goût assez particulier, mélange de saveurs cacaotée et fruitée. Sa texture est épaisse et farineuse.

Mais les saveurs subtiles de l’açaï ne sont pas les seules qualités que l’on prête à ce fruit tropical ! Certains prétendent qu’il possède des propriétés anti-inflammatoires et toniques, et qu’il aiderait à lutter contre le vieillissement, contre l’hypercholestérolémie ou encore l’anémie.
On l’appelle souvent « fruit le plus antioxydant du monde ». Là, il convient de préciser que ce n’est pas tout à fait exact. S’il est plus antioxydant que des fruits comme la pomme, l’orange ou encore l’ananas, ce n’est pas le cas pour la fraise, le raisin ou la mangue.

Qu’importe ! Bien qu’aucune étude n’ait été menée sur l’homme jusqu’à présent, la réputation de l’açaï a suffit pour que de nombreux industriels s’en emparent et en fassent un nouveau produit amincissant miracle.

Ça et là, en parcourant le net, on trouve des offres d’essai… et un bon nombre d’arnaque web qui l’accompagnent. Après la pilule miracle « Alli », c’est au tour de l’Acer Berry Exclusive Detox de faire son show. On a ainsi pu en débattre longuement sur les plateaux de télévision américain, comme la célèbre émission d’Oprah Winfrey.

Et c’est au tour des industriels et autres fournisseurs par lesquels transitent l’açaï, de faire gonfler les prix. Surfant sur la mode, déjà bien installée, des alicaments, il semble presque justifié de faire payer le jus d’açaï 21 à 42 euros le litre.

Il faut laisser ça à la petite baie : c’est une grande source de vitamines et de fibres alimentaires… même si ça reste cher payé.


Marie Koenig pour www.budhachannel.tv

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