Un bon pratiquant
Anecdote bouddhiste
« Assis dans une grotte nichée à flanc de montagne,
un vieux moine tibétain lit avec attention un traité de Vinaya – à propos des règles monastiques,
et il découvre dans un passage que les religieux ne doivent pas utiliser des tapis faits en peaux.
Il se lève d’un bond, arrache la peau d’ours sur laquelle il s’était installé et la jette à l’extérieur.
Puis il se replonge dans son manuel.
Un peu plus loin, il trouve une longue liste d’exceptions :
il est interdit de faire ceci ou cela, sauf si…
Ainsi, dans le cas de moines âgés, qui souffriraient de telle affection,
l’usage d’un tapis en peau d’ours est autorisé, dans un but thérapeutique.
Aussitôt, le vieux moine se relève, va récupérer en contre-bas son vieux tapis
et … reprend son étude. »
Voilà une petite histoire que Genlags m’a un jour racontée,
quand il m’expliquait que, dans le bouddhisme,
l’étude doit être rapportée à soi,
et déboucher sur une application immédiate.
Comme ici.
– source anecdotesbouddhistes