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Viol, un Instrument de Guerre honteux

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En temps de guerre (en Afrique notamment), les femmes sont bien souvent prises pour cible, justement parce qu’elles sont des femmes. Ainsi des viols, massacres et autres actes barbares sont commis dans le but d’humilier, d’effrayer et de soumettre le groupe « ennemi » auquel les femmes appartiennent.



De tous les crimes de guerre commis, les crimes sexuels comptent parmi les plus atroces. L’horreur est poussée alors jusqu’à transformer les corps en cibles, en objectifs de guerre !

Comme la torture, le viol est utilisé à des fins d’intimidation, de dégradation, d’humiliation, de discrimination, de sanction, de contrôle ou de destruction d’une personne. Le viol, constitue une atteinte à la dignité de la personne et s’assimile en fait à la torture, lorsqu’il est commis par toute personne agissant à titre officiel ou à son instigation.

«Contrairement aux idées reçues, la «paix» revenue dans certains de ces pays, n’a pas eu pour conséquence directe une diminution des crimes sexuels, loin de là.»


Contrairement aux idées reçues, la «paix» revenue dans certains de ces pays, n’a pas eu pour conséquence directe une diminution des crimes sexuels, loin de là. La banalisation de ces exactions, qui fait écho à l’impunité dont ont pu bénéficier leurs auteurs, a en effet eu des conséquences désastreuses au niveau de la société, où le viol est devenu un comportement courant.

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Devant ces actes allant à l’encontre des conventions internationales de Genève, le Tribunal pénal international a reconnu explicitement en 1998, lors du procès de Jean-Paul Akayesu, ancien bourgmestre de la commune de Taba (Rwanda), le viol comme « crime contre l’humanité ».



En février 2001, le Tribunal Pénal International pour la Yougoslavie (TPIY) a condamné trois anciens officiers de la police militaire serbe de Bosnie à des peines allant de douze à vingt-huit ans de prison pour crime de guerre et pour crime contre l’humanité. Ils ont été reconnus coupables de viols à répétition sur des femmes musulmanes, torture, réduction en esclavage et atteintes à la dignité humaine



Devant ces drames qui se sont répétés ces dernières années, du Rwanda en passant par le Kosovo jusqu’au conflit au Darfour, les femmes ont été les premières victimes de ce que l’homme à de pire en lui : sa haine.

L’on peut se demander parfois si l’être humain a su véritablement évoluer, car, depuis des siècles il semble que la fureur reste calfeutré, prête à prendre le dessus. Alors espérons qu’un jour, on pourra écrire en lettres d’or cette phrase qui malheureusement semble se répéter : Plus Jamais ça…

Parce que les femmes sont la lumière de l’humanité et pour que cette lumière ne faiblisse pas nous salons la position en date du 28 février du Secrétaire Général de l’ONU qui a déclaré : «La violence à l’égard des femmes, est une question qui ne peut attendre!» lors de la 52ème session annuelle de la Commission sur le Statut des femmes, marquant le lancement de la Campagne contre les violences faites aux femmes, une violence «jamais acceptable, jamais excusable, jamais tolérable».



Mlle Abysse Royant Présidente du GIPF,

Avec M. Frédéric Leroy Coordinateur du GIPF.




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