LA VIOLENCE et la NON-VIOLENCE
Pour vaincre leurs peurs
Ou compenser leur sort
Faire remarquer l’erreur
De leur destin sans saveur
Certains jeunes font de la violence
Leur quotidien socialisé
Criant leur attentes
Et leurs impatiences
Manifestant leurs existences
Face au vide d’humanité ce silence
du cœur et de l’esprit
D’autres jeunes ou moins jeunes
Voient dans la différence
la réalité de l’autre :
Différent par sa culture, sa couleur de peau
Sa religion…a cause de tous leurs soucis
Des hommes parce « que hommes »
Considèrent l’autre sexe et sa réalité
Comme inférieure, et leur droit de la menacer,
l’agresser, la battre, voire la tuer
Comme symbole de leur pouvoir de possession
La violence
Ce n’est pas que l’acte de guerre
Entre Etats, tribus, clans, groupe social ou ethnique
La violence psychologique existe sur le lieu de travail
Le regard de menace et les propos idéologiques
Agressifs de leaders politiques
Et de fondamentalistes religieux
Sont aussi des violences
Agresser l’autre
Est une défaite :
Celle de l’esprit humain
Faute d’écoute et de dialogue
Il faut offrir d’autres chemins
Aux vies désabusées
Par ce siècle déshumanisé
Nous sommes dans le nouveau millénaire
Sera t’il un monde de paix et d’harmonie
Dynamisant la planète terre
Et toutes les formes d’existences:
Humaines, animales, minérales, végétales…
Aux peuples déterminés
A donner au mot humanité
sa qualité de gratuité et de solidarité
Pour faire vivre l’épopée
Du genre humain régénéré.`
– De Guy Crequie
Poème offert aux Nations Unies le 2 Octobre 2008
à l’occasion de la Journée mondiale de la Non-Violence