Texte écrit pour la Conférence des ONG
du 3 au 5 septembre 2008 à l’UNESCO à Paris.
Proclamons une ère nouvelle, un humanisme nouveau
où le terme d‘étranger serait banni.
Ne sommes-nous pas les enfants de la vie.
Annonçons que la faim, la maladie, la misère,
le mépris, la haine font insulte à l’humanité.
Chaque individu n’est-il pas une cellule vivante
qu’il nous faut défendre, respecter, aimer.
Proclamons que chaque gouvernement devrait assurer
le minimum vital à ses citoyens les plus démunis
afin qu’ils vivent dignement sur le sol de leur patrie.
Les pays riches en seraient les garants.
Annonçons que nous voulons abattre un à un
les murs dressés par l’histoire
qui nous emprisonnent corps et âme.
Proclamons que le temps viendra où tous les enfants
seront nos enfants, où la fraternité et la paix
fleuriront sur la terre et dans le battement de nos cœurs.
Je le dis, de toutes les forces de mon espérance,
il viendra le temps où la science découvrira
une manne nouvelle.
Nous n’aurons plus la même faim, la même soif,
ni le même regard, ni les mêmes désirs,
ni le même souffle.
Le cœur battra d’un rythme nouveau.
La planète sera un jardin, nous habiterons les étoiles,
la vie nous dévoilera toutes ses splendeurs.
Le temps humain sera venu.
Par JEAN ILLEL
Poète et créateur du drapeau universel