En astrologie, les planètes sont les facteurs les plus importants. Leur nom signifie « les errants » et se réfère de nos jours, aux dix principaux corps célestes de notre système solaire. Ceux-ci incluent deux d’entre eux qui ne sont pas des planètes, dans le sens astronomique, le Soleil, qui est une étoile, autour de laquelle tournent toutes les planètes, et la Lune qui est un satellite qui tourne autour de la Terre.
Ces deux corps, si importants par leur luminosité et la relation de leurs cycles avec la Terre, qui est notre demeure céleste, se nomment « les Luminaires « . Ils symbolisent dans la Nature, les principes de lumière et de vie, de feu et d’eau, dans l’homme, l’esprit (noüs) et l’âme (psyché).
Avec leur mouvement incessant, les planètes régissent les cycles de transformation de la vie, depuis les plus quotidiens, avec la rotation journalière de la Terre, jusqu’aux plus longs, comme celui de Pluton qui dure deux cent cinquante ans, en passant par la correspondance entre les vingt-huit jours du cycle de la Lune et les vingt-huit ans du cycle de Saturne.
Traditionnellement, on ne comptait que sept planètes. Dans l’ordre de leur éloignement du Soleil : Mercure, Vénus, Lune (à la place de la Terre), Mars, Jupiter et Saturne. Ces planètes étaient en rapport avec les sept lois fondamentales de l’univers, symbolisées en tant que hiérarchies célestes par les Dhyan Chohans hindous, les dieux planétaires gréco-romains ou les hiérarchies angéliques des religions monothéistes. Elles gouvernaient aussi les sept jours de la semaine auxquelles elles ont donné leur nom.
De nos jours, on y a ajouté trois planètes dites » transsaturniennes » : Uranus, Neptune et Pluton, qui nous relient avec la galaxie et complètent la décade pythagoricienne. Leur intégration n’a pas altéré la symbolique traditionnelle, mais l’a enrichi de façon plus complexe, nous reliant à une dimension plus universelle.[[Voir livre « L’Ere du Verseau » de Laura Winckler aux Editions des Trois Monts]]
Les symboles et influences des planètes sur les hommes sont variés : chaque planète contient une synthèse vitale qui comprend des facteurs biologiques, psychiques et mentaux. La position de la planète déterminera les conditions dans lesquelles ces fonctions devront s’exercer. Mais de plus, les planètes représentent un ensemble si vaste et si complexe qu’il détermine les « types planétaires » (modèles ou archétypes) qui se reflètent dans le caractère des individus fortement marqués par une planète, dont les caractéristiques colorent toute leur personnalité. Les types planétaires sont succinctement les suivants :
Le Soleil est associé au type passionnel qui s’impose et avance déterminé vers le but qu’il s’est fixé dans l’existence, comme l’astre roi qui mène l’ensemble planétaire vers le cœur de la galaxie.
La Lune est associée au type lymphatique car, tout en souplesse, elle s’adapte comme l’eau qu’elle gouverne, à toutes les situations et est source nourricière de vie.
Mercure est en relation avec le type nerveux. Cette petite planète rapide, toute proche du Soleil relie toutes les planètes, d’où la fonction de « messager des dieux « .
Vénus est en relation avec le type sentimental. Elle séduit et incarne l’archétype de l’éternel féminin.
Mars est associé au type colérique, qui lutte intensément et apporte le goût du combat.
Jupiter est en relation avec le type sanguin qui développe, accroît et optimise tout ce qui existe.
Saturne gouverne le type flegmatique, qui médite, approfondit et mûrit les choses avec le temps.
La sagesse antique nous rappelle que « les astres inclinent mais ne forcent pas », et si nous retrouvons notre propre Soleil intérieur, le moteur de notre être, nous pourrons devenir capitaines héroïques de notre propre destin, à la manière d’Héraclès, en vainquant une à une les épreuves de l’existence.
Phrase en exergue
» Pour un diagnostic psychologique difficile, je fais habituellement…l’horoscope. J’ai très souvent trouvé que les éléments astrologiques élucident certains points, que sans cela, j’aurais été incapable de comprendre « .
Carl G. Jung.
Par Laura Winckler
Source : Revue Acropolis