Le Japon, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères Masahiko Komura,
refuse toute idée de boycott des Jeux Olympiques de Pékin.
Monsieur Masahiko Komura estime que face aux violences qui se développent au Tibet,
la Chine doit faire preuve de transparence dans sa gestion de la crise.
Monsieur Masahiko Komura a répondu négativement et fermement
aux journalistes qui lui demandaient s’il soutenait les appels au boycott des JO l’été prochain.
« Pour le bien de la Chine, il vaut mieux qu’elle soit la plus ouverte
et la plus transparente possible », a-t-il cependant ajouté.
Il a cependant ajouté :
« Bien que ce soit une question intérieure,
il est normal que la communauté internationale
s’intéresse aux problèmes de droits de l’homme ».
Ce qui laisse entendre que pour le Japon, le Tibet est chinois.
Rappelons que le Japon actuellement en grave crise économique
face à la monte en puissance du géant chinois
cherche a développer des coopérations économiques avec le Chine.
Belle et bonne journée à tous.
De Tokyo, Alain Delaporte-Digard
VOYAGE DANS LE JAPON D’AUTREFOIS
le monde épuré de Kobayashi Issa
Laissez-moi vous emporter dans le monde d’un des grands poètes japonais.
Kobayashi Issa dénonce les moines dévoyés,
et raille les guerriers prétentieux.
En ce sens, il prône un retour aux sources, à la simplicité, à l’authenticité.
Fils de paysan prospère, il restera toute sa vie sensible à la terre,
à la vie végétale perçue par un coeur sensible.
Kobayashi Issa ( 小林一茶) est un poète japonais, écrivain de haïku.
De son vrai nom, Kobayashi Nobuyuki,
il est né en 1763 dans le village de Kashiwabara dans la province de Shinano
et est mort en 1828 à Kashiwabara.
Voici un poème écrit après la mort de sa première fille,
un condensé d’émotions contenues ! :
Vent de l’automne,
Les fleurs rouges qu’elle
aimait arracher
Un autre de ses poèmes prend tout son sens en anglais :
In my old home
which I forsook, the cherries
are in bloom.
A giant firefly:
that way, this way, that way, this –
and it passes by.
Right at my feet –
and when did you get here,
snail?
My grumbling wife –
if only she were here!
This moon tonight…
A lovely thing to see:
through the paper window’s hole,
the Galaxy.
A man, just one –
also a fly, just one –
in the huge drawing room.
A sudden shower falls –
and naked I am riding
on a naked horse!