Accueil Espace Bouddhiste Société Birmanie: U Gambira risque la Peine de Mort

Birmanie: U Gambira risque la Peine de Mort

89
0


U GAMBIRA LE MOINE LEADER RISQUE LA PEINE DE MORT [[Traduit de l’Anglais par Hélène LE, pour www.buddhachannel.tv]]



21 novembre 2007



Londres, UK — Amnesty International a fait part aujourd’hui de sa profonde inquiétude concernant le destin d’U Gambira, leader de la All Burma Monks Alliance (ABMA), âgé de 27 ans.



La ABMA a aidé au rassemblement de milliers de moines dans les rues lors des manifestations pro démocratiques de septembre. Les protestations ont été stoppées dans une répression sanglante exercée par la junte militaire au pouvoir, faisant au moins 13 morts et des centaines de blessés.




Kate Allen, directrice d’Amnesty International UK, a déclaré : U Gambira s’est caché peu après la répression, mais Amnesty International a reçu des compte-rendu fiables faisant état de son arrestation, pour trahison du à son rôle dans les manifestations. S’il est condamné, il risque soit l’emprisonnement à vie, soit la peine de mort. Sa localisation exacte demeure incertaine et Amnesty International pense qu’il encourt la torture ou les mauvais traitements ».




D’autres membres de sa famille ont été arrêtés, comme « otages », au cours d’une tentative pour le faire sortir de son refuge : son frère Aung Kyaw Kyaw, arrêté en octobre, et son père Min Lwin. Tout deux sont encore détenus, et comme pour U Gambira, Amnesty ne connaît pas leur lieu de détention et craint pour leur sécurité.



L’activiste Su Su Nway, bien connue pour son combat en faveur des droits des travailleurs, a aussi été arrêtée le 13 novembre, à Rangoon, après avoir tenté de poser des affichettes durant la récente visite du rapporteur spécial des Nations Unies, venu en Birmanie dans le cadre d’une enquête sur les droits de l’Homme. Elle est détenue à la prison d’Insein à Rangoon.



Amnesty International a apellé ses 2,2 millions de membres à travers le monde, à écrire aux chefs d’état de Birmanie, le président de la Paix de l’Etat et du Conseil au Développement, le Général Senior Than Shwe, et le ministre des Affaires Etrangères, Nyan Win, afin d’exprimer leurs craintes pour la sécurité des quatre personnes.



Source: Amnesty International

Previous articleDalai Lama: un Successeur de son Vivant?
Next articleFREERICE: Bon Anglais & Bol de Riz