Depuis dimanche, 260 compagnies membres de l’IATA (Association Internationale du Transport Aérien) s’étaient réunies pour discuter entre autres sujets, de la disparition prochaine du billet papier, distribué depuis 1945.
Dès le 1er janvier 2008, dans six mois à peine, les membres de l’IATA représentant 94% du trafic aérien mondial, se convertiront définitivement à l’e-ticket, sous peine de sanction.
Une mesure qui réjouit le secteur aérien récupérant lentement de la crise survenue en 2001.
Le billet traditionnel d’un coût de 10 dollars disparaîtra au profit du billet virtuel dont le coût ne s’élève qu’à un euro. Un argument de poids auprès des compagnies, d’autant plus qu’elles se verront épargnées les coûts d’impression et de traitement, soit une économie réalisée de 1,5 milliards de dollars par an.
Même si ce passage implique de lourds changements pour le secteur, notamment en matériel électronique, l’association est confiante.
38% des voyageurs dans le monde ont déjà adopté le billet virtuel.
Les avantages présentés par le billet électronique effacent largement les inconvénients dus à une utilisation maladroite de l’outil internet.
Par ailleurs, l’e-ticket comme son prédécesseur, se commande aussi bien en agence de voyage que par téléphone. La carte d’embarquement est ensuite délivrée sur simple présentation d’une pièce d’identité.
Le billet présente aussi de nouveaux avantages: choix des sièges et impression de la carte d’embarquement à domicile grandissent déjà la communautés des adeptes des commandes via internet.
Plus pratique, un temps d’attente considérablement réduit, le tout monnayant encore moins. Voilà qui a de quoi réjouir les plus grands globe-trotteurs!
Hélène LE, pour www.buddhachannel.tv